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Aquarelle de ALLAIN J-Luc
Sur la plage
Un coin de plage à Deauville
Sans masque mais chapeauté, impression d'été tranquille
quelques promeneurs, un joueur de criquet
mais point de chiqué
était-ce mieux en ce temps là?
pas de foule, pas de falbala
le masque n'avait pas montré le bout de son nez
le champ libre en bord de mer, les vacances n'étaient pas encore nées
seuls les plus fortunés
pouvaient en profiter et si promener
Julie Fleurie
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Olé!
Les danseurs (dialogue)..
Elle : Enfin nous respirons, sortis de notre boîte.. il y a un bon nombre d'années que nous nous tenons dans la même position, tu en as pas mare?
Lui : Si un peu depuis les années 70 ça fait long mais je crois que nous allons découvrir un nouveau monde, si j'ai bien compris nous allons être exposé à la vue d'un grand nombre de gens qu'elle a appelé blogeurs non blogueurs enfin quelque chose comme ça, ça va nous changer, il ne faut pas que nous ayons l'air trop dépassés.
Elle : Oui apparemment nous sommes mis en vitrine.. ah! là ..je viens de voir des yeux qui nous regarde.. je ne sais pas si ma cambrure est bonne? depuis le temps, je me sens cassée.. j'ai perdu mes castagnettes..ils ne vont pas croire que nous sommes des danseurs espagnoles.
Lui : Ta cambrure est parfaite, quant aux castagnettes tu n'en as jamais eu!! pour ma part je me trouve toujours belle allure, je n'ai pas vieilli d'un pouce.
Elle : N'empêche ça fait du bien de prendre l'air, tous ces yeux qui nous regarde j'ai l'impression qu'ils nous déshabillent, ils ne savent pas mais nous aussi on les voit, oh! regarde celui-ci les beaux yeux bleus qu'il a, dommage que l'on ne puisse pas passer de l'autre côté, j'irai bien lui faire admirer ma cambrure de plus près.
Lui : Oui dommage! j'aimerai bien que nous puissions être vu dans notre pays, je reverrai avec plaisir les jardins de l'Ahlambra ,.. revoir les belles Andalouses.
Elle : Moi aussi je suis Andalouse.. tu entends .. un flamenco, j'ai les jambes qui fourmillent, je crois que je vais traverser l'écran, retiens moi.
Lui : Arrête de bavarder, concentre toi, ce n'est pas par ce que l'on ne nous a pas regardé depuis 50 ans qu'il faut devenir moulin à parole.
Elle : Oui concentrons-nous, on nous regarde. Olé!...Olé...Olé...
Julie Fleurie
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Ravenne partie d'une mosaïque dans le baptistère Néonien Mausolée de Galla Placidia
2 colombes à la coupe
tableau magnifique
de vous colombes vous désaltérant
depuis tant de siècles dans l'écrin de votre mosaïque
combien d'yeux sont venus, contemplant
ce travail minutieux fait par des mains expertes
créant de la beauté pour la prospérité
ne pas venir vous contempler serai une grosse perte
peut-être un jour vous mettrez vous à voleter
à la recherche des temps anciens
pour vous libérez de vos liens
Julie Fleurie
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La vallée aux loups, à Chatenay-Malabry près de Paris,
où vécu Chateaubriand 10 années de sa vie 1807 - 1817 des soucis financiers l'obligèrent à vendre cette propriété, lisant dans "Mémoires d'outre tombe" où en quelques phrases il relate ce moment, je me suis mise à sa place, remuant en moi des souvenirs douloureux. Il y commença "Les mémoires de ma vie" qui devint plus tard "Mémoires d'outre tombe", voici ci-dessous le passage qui relate sa tristesse à quitter ce lieu :
Ces arbres naquirent et crûrent avec mes rêveries, elles en étaient les Hamadryades (grec ancien, ou Adryades nymphes des arbres, sauf que les Hamadryades sont liées à un seul arbre, elles meurent avec lui si il est abattu). Ils vont passer sous un autre empire, leur nouveau maître les aimera-t-il comme je les aimais? il les laissera dépérir, il les abattra peut-être?, je ne dois rien conserver sur terre. C'est en disant adieu aux bois d'Aulnay que je vais rappeler l'adieu que je dis autrefois aux bois de Combourg (lieu de son enfance en bretagne près de St Malo). Tous nos jours sont des adieux.
Il aimait s'occuper de son parc, la nature l'enchantait, "Mémoires d'outre tombe" fait partie de mes lectures coup de cœur qui ont jalonnées ma vie.
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Dans les fleurs.. Louise Abbéma (1853 - 1927)
Anniversaires
Le calendrier imperturbable
nous apprend que nous avons vieillis d'un an
notre cerveau charitable
nous rappel que nous avons eu 20 ans
Julie Fleurie
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