-
La femme au pluriel
painted lady 4 - Jessica Harrison 2014 céramique émail peint
La femme au pluriel
La femme est au pluriel, elle est multiple dans tous les instants de la journée, il faut bien le dire aussi elle excelle dans beaucoup de cas. Je suis femme je ne vais pas me gêner pour "vous" faire des compliments qui "vous" sont bien dû !... la plupart allez vous reconnaître mes chères semblables.
La femme a été idéalisée en particulier en représentation artistique, littéraire sublimée parfois désavantagée, méritons nous cela?.
Femmes d'hier, femmes d'aujourd'hui sommes nous différentes ?, femmes d'ici, femmes d'ailleurs sommes nous semblables?.
Nous avons en commun sans doute l'instinct maternelle pour la majorité, mettre en priorité le bien être des enfants les nourrir, les protéger etc..
Méditation 2017 photographisme - Nicolas Bigot
Nous prendre la tête pour un oui ou un non c'est bien connu la femme s'affole pour un rien quant ça touche ses enfants particulièrement, dans bien des cas elle fait souvent preuve de sang froid.
N'empêche que d'efforts, de stratagèmes à fournir pour celles qui se retrouvent seules à élever leurs enfants et travailler, quant ce n'est pas a chercher du travail.
Chez nous les femmes qui ont fait des études et trouvé un job rémunérateur, peuvent subvenir aux besoins matérielles, bien entendu elles ont beaucoup à donner de leur personne, celles d'hier et ce n'est pas si vieux je parle de ma génération, travaillaient mais étaient rarement reconnues aussi bien pécuniairement, par ce que mal payées, que physiquement, même si elles avaient un emploi de niveau supérieur le salaire n'était pas à la hauteur et il fallait vraiment gagner sa place convoitée en premier par les Messieurs, cela par contre existe toujours les femmes doivent prouver leur capacité avec 2 fois plus de preuves et sont souvent encore en comparaison pas rémunérées à hauteur de leurs responsabilités .
Cependant actuellement les différences de salaires hommes, femmes au même niveau commencent petit à petit à se combler...d'après ce que j'entends!...; il n'en est pas de même dans tous les pays développés.
Chez nous c'est compliqué, quant l'on a pas fait d'études ou sommes peu diplômés pour gagner correctement sa vie, cela s'applique au féminin comme au masculin, à ces demandeurs d'emploi, mal rémunérés, souvent leur sont confiés des travaux qui requièrent de l'attention à la personne ce qui est parfois une grande responsabilité et peut être lourd de conséquence, leur sont aussi proposés des travaux qui aux yeux de certains ne sont pas très reluisants ou représentatifs, pourtant plus que nécessaires au confort de notre société qui ne mesure pas les efforts accomplis tant physiquement que psychologiquement pour être en estime de soi-même et se faire reconnaître par "les autres", ce sont ceux que nous ne voulons pas voir, certes qui nous paraissent utiles mais font parti du "paysage".
Giotto verre soufflé et gravé - Allessandro Mendini 2005
Les invisibles sur notre planète existent toujours.
Chez nous ne négligeons pas cependant le nombres d'hommes qui conviennent, apprécient dans le travail et autres conditions, de la nécessité du binôme homme, femme.
De plus en plus ( me semble-t-il) ceux-ci abolissent le côté macho qui les faisaient se considérer comme étant les seuls à avoir droit à tenir les rênes du foyer, les seuls à avoir le droit de diriger en bien ou en mal la maisonnée, après tout étant ceux qui souvent ramenaient le plus gros salaires.
D'ailleurs nous sommes très heureuses des échanges, du travail en commun, de la communication, que nous pouvons accomplir avec la gent masculine quant ceux-ci sont de bonne fois et "nous aussi" reconnaissons le. En fait nous nous devons beaucoup les uns et les autres.
St Georges et le dragon - Paolo Ucello 1470 huile sur toile - extrait
Autrefois et ce n'est pas si vieux encore au XIXe siècle les femmes apportaient leur dote dans la corbeille de mariée, le mari en devenait le détenteur et en faisait ce qu'il voulait.
Femmes d'ici et d'ailleurs comme on le sait servent encore à leur mariage de valeur marchande dans certaines contrées du monde.
Blackface I - Béril Gülcan 2015 photo
La coquetterie est bien agréable en tant que femme j'ai beaucoup aimé.
Se plaire en premier à soi même donne de l'assurance, on se sent bien même si au regard des autres on peu être perçue comme originale, pas à leur goût... les goûts et les couleurs n'est ce pas!.. !......!
Les messieurs eux aussi sont coquets, je remarque de plus en plus de cheveux teints chez eux, ils vont chez l'esthéticienne, ils ont autant le souci de plaire ou faire bonne impression que nous, tout ça naturellement en en ayant les moyens, les femmes sont plus malignes riches ou pas elles trouvent toujours la possibilité de s'embellir.
Harmless woman - Louise Bourgeois 1969 - bronze patine dorée
Personnellement j'ai toujours appréciée d'être née au féminin, être bien dans la peau qui nous a été donné à la naissance est une chance.
Je penses à ceux ou celles qui à l'intérieur d'eux même ne sont pas à l'aise avec leur sexe, ce doit être terrible, quant en plus les proches ne veulent pas en convenir, quelle souffrance de se découvrir différent, s'accepter et en finalité se sentir bien dans ce que le hasard a fait de nous, c' est la chose primordiale pour pouvoir vivre toute une vie qui déjà pour la plupart d'entre nous ne fait pas toujours de cadeaux, il y a bien assez d'épreuves à surmonter, si il faut en plus prouver que l'on est de tel ou tel genre humain c'est absurde. Ce qui compte est bien ce que l'on est intérieurement vis à vis de soi et des autres.
Emilie - Florence Obrecht huile sur bois 2018
Heureusement que l'on commence à comprendre que c'est le hasard biologique des cellules qui fait que l'on naît d'un sexe défini ou pas, ça a toujours existé.
La société veut toujours se rassurer et étiqueter le genre humain comme des clones, quel dommage, le plaisir de la vie est d'avoir une personnalité et non pas de ressembler à l'autre, c'est un enrichissement d'être soi-même, le principal est de nous accepter et de nous aimer pour ensuite faire du bien à l'autre.
Julie Fleurie
Fille de Dalécarlie tricotant 1901 -Anders Zorn (Suède)
Humour à la Kiraz
-
Commentaires
Merci pour cet hommage qui "nous" est bien dû.
La femme sublimée et pourtant maltraitée, martyrisée, exploitée. Souvent moins considérée qu'une bête de somme, elle est même évaluée comme un animal (combien de têtes de bétail pour une femme ? ) elle est muselée, battue. La somme de travail dont on la charge, pas un homme n'est capable de la remplir. Elle souffre dans son corps, dans son âme depuis des siècles... peut-être depuis que la religion domine le monde.
Dans nos pays dits développées, la femme se croit libre. Erreur, la régression est en marche et si nous n'y prenons garde, demain le retour en arrière de nos droits sera là. Ne baissons pas la garde, ayons conscience que les acquis ne le sont jamais définitivement. Et pour nos soeurs encore avilies, continuons la vigilance et la bataille de leur liberté.
Ayons aussi une pensée pour toutes celles qui subissent les coups de leurs conjoints. Elles sont plus nombreuses qu'on ne le croit même dans les familles dites très bien.
Parce que la femme perd du sang chaque mois, elle a été et est encore considérée comme impure pourtant c'est elle qui porte et donne la vie, c'est elle qui souffre tous les mois pour pouvoir la donner. Combien sont-ils à l'oublier et à ne pas offrir le respect à la mère, la soeur, l'épouse, la femme en général ?
Oups voilà un discours qui ressemble un peu à du féminisme :D
Bonne journée Julie
-
Jeudi 28 Octobre 2021 à 09:43
-
Très bel hommage aux femmes en général bravo Julie. Bisous
-
Jeudi 28 Octobre 2021 à 09:41
-
L'acceptation de soi en tant que soi est la première des priorités, le reste en résulte automatiquement... Je trouve que le soi-disant problème des genres est un faux problème créé de toute pièce... S'aimer tel que nous sommes en acceptant la complémentarité de l'autre devrait être naturel... Il est si facile de trouver des divisions là où il ne devrait y avoir que partage et joie de vivre ensemble...
-
Jeudi 28 Octobre 2021 à 09:38
-
Ajouter un commentaire
Bonsoir Julie
Que dire après cela... Après ce que tu écris ... de la protection d'une maman pour ses enfants.
Je revois ma Mère, je revois mon Père, je me dis que "oui", il y avait une différence... Tout deux ont fait ma vie, ... Mais ma mère, quand elle attendait mon Père le soir en reprisant les chaussettes, assise sous le poste de radio, après qu'elle nous eut couchés, était -elle heureuse...?
Elle travaillait avant de connaître mon Père, et quand ils se connurent, elle a arrêté, et de ce fait elle perdit son "indépendance" . Oui, la différence est la, "qui est le maître du foyer" ... J'étais heureux a cette époque, je ne savais pas que ma Mère, ou plutôt je ne me rendais pas compte que ma Mère "travaillait"... Qu'elle travaillait pour nous... ses enfants qu'elle a portés, qu'elle a accouchés à domicile, (pour mon frère ainé), et ses quatre autres enfants...! Et nous les avons aimés tous les deux et nous fumes heureux.
La conception du monde doit changer, (il faut rêver et espérer un autre monde) l'égalité doit être la norme, quel que soit le genre... humain!
Je ne sais pas si mon commentaire correspond tout à fait à ton article... Je sais bien qu'il y a la différence des salaires en jeu et la, il s'agit bien d'un changement de société... car le "capital", quoi qu'il dise, ne reconnait toujours pas l'égalité !
Amicalement
Pierre
Merci Pierre pour ton passage je suis heureuse de savoir que tu es toujours attentif, je suis allée chez toi met nous de tes œuvres, enfin j'espère que tout va bien.
C'est très beau ce que tu relates, je ne crois pas qu'à l'époque les femmes, pour la plupart, prenaient le fait de s'arrêter de travailler pour élever leurs enfants comme une lourde charge, quant naturellement elles s'entendaient bien avec leur mari, élever sa famille à l'époque était une priorité, elles étaient vraiment "la fée du logis" avec beaucoup de conviction. Malgré ce que je dis dans mon article beaucoup de femmes à l'époque et après .. jusqu'à nos jours?.. peut-être un peu moins les couples sont devenus semble t-il plus indépendants, elles étaient instigatrices et dirigeaient mine de rien la maisonnée et les enfants en bénéficiaient.
Oui notre époque est sur une autre longueur d'onde.
Je te souhaite un bon week-end. Amicalement.