• Offrande à l’œil don de la nature

     

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  • Deux

    Portrait de Mäda Primavesi - Klimt vers 1912

    Deux

    Ces jours me promenant dans la campagne à mes pieds, impossible d'ignorer que la sève monte dans tout ce qui m'entoure, du modeste pissenlit qui éclaire mes pas, à la timide violette qui ne sait pas combien on apprécie sa venue annonçant le renouveau, les arbres à fruits qui, hardis, couvrent leurs branches squelettiques de fleurs roses, blanches, se prenant pour une jeune mariée et bien entendu les oiseaux mâles qui commencent leur répertoire romantique réclamant toute l'attention d'une demoiselle afin de ce "jumeler" car la vie se conjugue par DEUX, tout ce qui vie autour de nous réclame sa moitié, son double, ne rentrons pas dans la polémique mâle + femelle, peu importe, sexe opposé ou pas le tout, c'est d'être DEUX, les haies reverdissent, la nature fait sa toilette de printemps. 

     Deux

    Rossignol philomène - photo Gos Korenromp

    Les nuages se gonflent tel une outre pour distribuer la pluie bienfaitrice qui aidera au renouveau et qui fait luire la végétation toute fraiche, naissante, amplifiant le parfum de sa sève très perceptible actuellement, presque visible quant l'on observe les bourgeons en plein travail d'orfèvrerie, les habitants ailés en profitent repérant le meilleur endroit pour construire leur future  nurserie, le petit monde d'en bas n'est pas en reste, lui aussi prend part à la frénésie de la sève qui monte, lièvres, lapins de garenne, campagnols, mulots, loirs, putois, fouines, ratons laveurs et j'en passe, sortis de leur léthargie vont s'affairer à chercher leur moitié afin qu'à DEUX ils puissent faire renaître la vie.

    Deux 

    Un couple de jaseur s'échangeant une cenelle - photo Yves Thonnerieux

    DEUX est le chiffre magique qui permet de ne pas s'ennuyer, il faut au moins être DEUX pour connaître l'amour, l'amitié, jouer est plus intéressant, finalement le chiffre DEUX est d'une grande importance, d'une grande sensibilité, bien plus que cent, mille, million, DEUX est précieux, il permet la multiplication, UN tout seul s'ennuie à DEUX c'est déjà la fête.

    Deux

    Amour propre - JP Mika  2015

    Le chiffre DEUX est harmonieux, il a commencé à se conjuguer il y a des milliards d'année, il n'a pas cessé de se multiplier, décidemment c'est le chiffre du graal.

    Il peut arriver cependant qu'il soit de trop, oui il peut arrivé que UN soit terriblement malheureux à DEUX , que UN + UN ne soit pas compatibles ou que sans savoir pourquoi TROIS s'est glissé malencontreusement au milieu de UN + UN.

    Bref il est préférable que UN + UN regardent dans la même direction, prennent le même chemin, se comprennent, s'apprécient.

    Deux

    Couple de loup - photo Pierre Huguet Dubief

    N'empêche à DEUX on fait beaucoup de choses, cependant quelquefois le dicton spécifie, qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné... moi c'est ce que j'ai choisi, tout en ne sachant pas si j'aurai été mal accompagné ? en fait je n'ai jamais été seule ayant toujours eu avec moi un ou une compagne principalement "quatre patte", je ne me suis pas ennuyée et le chiffre DEUX a été respecté, dans la nature il y a des célibataires, des chiffres 1 heureux et d'autre qui errent désespérant de trouver le chiffre 2.

    Deux

    Mouettes rieuses - photo Louis Marie Preau

    Les mouettes rieuses ont l'air de dire qu'à DEUX on se mare bien, elle n'ont sans doute pas tord, si l'on regarde le chiffre 1 il est anguleux, il a un air pointu, droit comme un i mais ayant rabattu le point, indispensable au i, comme une casquette pour passer inaperçu ou cacher sa mauvaise humeur, en fait 1 est timide, 2 a plus d'assurance, 2 est tout en rondeur, conciliant, content de lui.

    Deux

    Earlint Human Relatives 1994 - Australopithèques - Hirashi Sugimoto

    Lucy cousine de nos ancêtres, quoique n'étant pas vraiment l'ancêtre de notre ligné d'homo sapiens, faisait route en compagnie il y a des millions d'années, DEUX avait déjà du sens.

    DEUX est essentiel à l'humain et tout être vivant, DEUX se multiplie ou se divise selon si l'on  se complète, ou pas.

    Il arrive que l'on ai DEUX amours comme le chantait Joséphine Baker.

    C'est pendant ma promenade "pré" printanière que le chiffre DEUX m'est venu à l'esprit voyant s'affairer les mésanges justement printanières, huppées, nonettes, l'arrivé de pigeons ramiers, les entendant chanter, roucouler,  ce petit monde travaillant ses vocalises afin de se se faire remarquer pour attirer son double.

    Julie Fleurie

     

    Deux

    Singes dans la jungle (extrait) - Le Douanier Rousseau

     

     Poème de Hippolyte Taine A trois chats douze sonnets, l'Ange 1883.

    Deux

    Chatons en l'air - photo Yla ..New York

    Deux mois

    Les petits ont deux mois; fourrés comme des ours,

    Lustrés comme des loirs, ils sont bien de leur race.

    Juin flambe en eux, jamais leur souplesse n'est lasse;

     il faut à leurs ébats les seize heures des jours.

     

    Dressant leurs reins arqués sur leurs pieds de velours

    Ils s'affrontent ; soudain l'un à l'autre s'enlace;

    ils roulent; tous leurs jeux sont des assauts de grâce;

    auprès d'eux les chevreuils bondissants semblent lourds.

     

    La grâce en les enfants, la beauté dans les roses,

    la nature impuissante en ses métamorphoses,

    n'a que deux fois produit le chef-d'œuvre parfait.

     

    Hors d'elle, l'art vagit empêtré dans ses langes.

    Qu'a fait l'orgueil humain? les peintres qu'ont-ils fait?

    Corrège, des amours, et Raphaël, des anges!

    Hippolyte Taine

     

     

    tDeux

     

    Le baiser - Gustave Klimt

     

     

     

    Deux

    Ils sont deux

    se tenant par la main,

    les yeux dans les yeux

    suivant le chemin

    tracé par la destiné

    qui les a fait se rencontrer.

    Maillon d'une chaîne prédestiné

    à faire naître et perpétrer

    la vie sur terre.

    N'existant pas, manqueraient-ils aux locataires

    restants sur le globe terrestre?. Immuable

    doit-être ce chaînon, si précieux,

    cependant qu'en est-il par moment

    quant à l'humain  vient l'envie spécieux

    de s'anéantir,  au nom de quel jugement ?

    Ils vont deux par deux

    se tenant par la main,

    yeux dans les yeux

    suivant leur destin.

    Julie Fleurie

    Deux

    Humour L'oiseau Magazine

     

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  • Le temps passe

     Montre "Pathek Philippe" Beaux Art magazine

    Le temps passe

    Des vœux à la carte du monde (vœux pieux)

    Nous voilà en 2023, l'An nouveau est arrivé tout frais, tout neuf chassant 2022 qui, lui .. est sorti côté cours ne voulant plus se faire voir, épuisé, uséexaspéré laissant place au nouvel An tout à la fête de son couronnement accompagné de mille feux, mille lumières.

    Plein d'espoir en l'an nouveau chaque humain à sa façon a fait vœux de tous les bienfaits possibles pour ceux qu'il aime, au passage pour lui même, puis pour le monde en mouvement souhaitant que celui-ci tourne enfin rond, que chaque responsable de la marche d'un pays trouve la juste mesure .. que même le mot guerre soit rayé en même temps que son abomination de la carte du monde, tuant tant d'innocentes victimes,

    Le temps passe

    Montre "Van Cleef et Arpels" en cours de montage Beaux Art magazine

     que flore, faune, mers, rivières, monts soient préservés, aménagés judicieusement, pris en main intelligemment.

    Avant tout que nous sachions nous supporter.

    Bien entendu du Nord au Sud, d'Est en Ouest, une majorité d'êtres humains doivent souhaiter la même chose, ne parlons même pas de ceux qui vivent sous la terreur, la peur, la perte des leurs, sous le joug de gens dont l'état d'esprit est resté au Paléolithique.

    Donc au revoir 2022, bonjour 2023 apporte nous les forces vives du bon sens.

    Julie Fleurie

    Le temps passe

    Renard roux - Canada - photo Vincent Munier - L'oiseau mag

      Eh oui! c'est l'hiver

    C'est l'hiver, ces matins, j'ai vu :

    Passant tel un éclair bleu le martin pécheur venu s'abreuver à l'eau fraîche de la Loire qui s'écoule abondante nourrie par les pluies et le ravitaillement de ses consœurs, formant affluents, qui se jettent dans son lit.

    J'ai vu, la pause patiente, statuaire du héron cendré, nous finissons par nous connaître tous les deux, de son œil rond il me regarde je suis la promeneuse à qui il semble plaire, bien vite il se reconcentre sur son plat du jour.

    J'ai vu, la danse magique, nerveuse, rapide, des bergeronnettes grises se tenant sur un des ilots ligériens becquetant par ci, par là, quelques insectes demi aquatiques.

    Le temps passe

    Gravelots à collier - L'oiseau mag

    J'ai vu, un groupe de petits gravelots marchant délicatement sur les galets et autres graviers faisant leur marché.

    J'ai vu, relevant la tête une colonie de Tarins des Aulnes s'offrant un banquet se régalant de chatons desséchés sur les branches effeuillées d'un Aulne bordant la Loire, nullement effrayés de ma présence, pourtant proche étant sur le pont de la voie verte presque à hauteur des branchages.

    J'ai vu, entendu, les mésanges charbonnières cherchant pitance, d'un vol rapide se posant, discutant, piquetant avec précision ce qui leur semblait leur être réservé sur des rameaux buissonnants désertés de feuillages.

    Le temps passe

     

    Aigrette garzette - photo Erick Laucher

    J'ai vu, le couple d'aigrette garzette pas très loin se suivant fidèles à leur territoire, attentive l'une à l'autre, j'ai vu un autre jour, l'un de ces magnifiques échassiers pêcher dans le lit du fleuve, l'eau lui arrivant à peut-être 30cm, fouissant élégamment, patiemment d'une de ses pattes les graviers afin de faire sortir un de ses mets préférés petit poisson ? mollusque ? vers?

    J'ai vu, le cormoran, surplombant le lieu, de son vol vigoureux partir plus loin.

    J'ai vu, perché sur un piquet l'air satisfait de soi, l'œil aux aguets, prenant du repos le Busard St Martin, nos regards ce sont croisés quelque secondes, ce jour là moi en voiture, le busard maître de son terrain de chasse n'a pas bougé moi et le véhicule n'étant qu'un mirage passant rapidement et non un être  le prenant pour un appât, le busard sait déchiffrer prédateur et proie.

    Le temps passe

    La pie - Claude Monet

    Ce matin véritable écrin de neige, j'ai vu, corps en mouvement ailes déployées, passant en un ensemble parfait, qui rendrai heureux un maître de ballet, des êtres aériens que le ciel de couleur laiteuse presque opaque fait ressortir d'un noir de jais, cette vision m'a fait penser au tableau de Claude Monet "la pie", bien entendu eux les inconnus ailés n'ont pas eu conscience que ce minuscule personnage aperçu (ou pas),de la hauteur habituelle de leur moyen de locomotion, les incluaient dans un tableau de Maître, ils n'en avaient que faire cherchant leur pitance.

    C'est l'hiver, la terre se repose.

    Julie Fleurie

     

     Humour

    Le temps passe

     

     

    Merci à vous tous qui êtes passés pendant ma longue absence et pour les mots d'encouragements et de gentillesse, je suis bien entouré et apprécie l'agilité d'esprit et surtout la belle poésie qui découle de vos écrits. Julie Fleurie

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  • Rendez-vous 2023

     

    Bouvreuils au mangeoire

     

    Rendez-vous en 2023

    Désolée de faire faux bon

    pour quelque temps,

    ma vue actuellement étant en mutation,

    ayant du mal à y voir de près sans lunette,

    je me vois obligée de laisser écriture,

    lecture, internet, de côté forçant ma vue

    j'y vois mal et cela me fatigue.

    Mi janvier tout sera réparé et espère allégrement

    reprendre le stylo et passer vous voir.

    Je souhaite donc à tous ceux qui s'égareront

    sur mes pages, de belles fêtes de fin d'année

    ainsi qu'un magnifique début d'année.

    Donc ... blog en pause jusqu'environ le 15 Janvier 2023.

    Julie Fleurie

     

    Rendez-vous 2023

     

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  • Ambiance territoriale

    Aigrette garzette et grande aigrette se ravitaillant dans la Loire - Ecopôle du Forez

    Ambiance territoriale

    A chacun son territoire

    Ce matin faisant un petit tour sur le pont, voie verte enjambant la Loire, celle-ci coure joyeuse, nourrie d'eau, pleine d'allant pour traverser d'Est en Ouest l'hexagone, le brouillard a levé son voile, la lumière est magnifique et moi je n'ai  pas pris mon téléphone/photo ce qui maintenant m'arrive souvent, n'étant pas marcheuse je me dis : -  je ne vais pas rester à quoi bon... Il est vrai je ne fais pas des kilomètres, je stationne concentrée sur tel ou telle chose qui accroche mon regard, je suis tout simplement une contemplatrice, il ne fait pas bon me suivre, je n'aime pas parler, fais des mètres plutôt que des kilomètres, il est vrai également que mon téléphone/photo me semble pas à la hauteur de ce que je vois, je n'ai jamais fait des photos extraordinaires mais "autrefois" j'avais un bon appareil qui m'aidait à faire au moins des photos potables, bien entendu pas à la hauteur de celles que je vois chez certains  d'entre vous à qui je rends visite.

    Assez parlé de moi, j'en reviens à ma petite promenade, les galets, les bancs de graviers, aperçus à travers la "verrière" d'eau cristalline, se rafraîchissent,  goûtant les caresses nerveuses, fluides du fleuve, les îlots d'herbes et buissons savourent eux aussi son passage.

    Sur la berge côté rive droite les pattes baignant dans l'eau une aigrette garzette rêvasse, prenant son temps, nullement affamée, d'une des arches du pont sous mes pieds apparaît, larges ailes déployées, le héron cendré, maître à l'année des lieux, dirigeant son envol exactement vers la garzette, la bousculant de ses rémiges, la faisant presque basculer pour se poser près d'elle en propriétaire assuré de son bon droit, petite garzette ne peu pas faire mieux sur le moment, voyant l'œil vindicatif du géant, que de partir à pas comptés comme si elle avait peur de réveiller quelqu'un ou peut-être le courroux du propriétaire, elle fait environ 10 mètres et s'arrête, suivi du regard inquisiteur du roi de ce lieu...  réfléchie, puis tout aussi tranquillement d'un pas lent mais assuré  cette fois, refait le chemin en sens inverse direction le malotru, pas arrogante pour deux sous, passe à côté du grand échassier tout aussi tranquillement, le contourne, s'arrête côte à côte le regarde, sans doute voulant lui faire remarquer qu'elle était là avant lui, le héron droit comme un i ne bouge pas elle n'existe plus pour lui....pas si sur, apparemment,  perché sur ses longues pattes, il diffuse un ordre  de non retour comme un constat d'huissier. Alors tout aussi lentement petite garzette poursuit son chemin un peu plus loin, 5 à 6 mètres, s'arrête  et reprend sa méditation.

    Ce petit moment m'a renvoyé à l'humain, sur la planète nous sommes encore à nous battre pour un territoire et à nous entre tuer, mes deux petits échassiers n'en sont pas arriver là mais c'est quand même le plus gros qui a gagné. Plus on est gros, riche ou grand il nous faut  davantage..

    Sur la rive gauche en face mais ne pouvant se voir, cachés qu'ils sont par les îlots embuissonnés, une grande aigrette précautionneusement, pas à pas fait son marché, rien ne peu la distraire.

    La grande aigrette est aussi grande sinon plus que le héron cendré ils ont tendance à s'ignorer, tous les trois avec l'aigrette garzette et sont plutôt solitaires, le héron cendré, la grand aigrette au printemps et l'été je les vois accompagnés mais l'hiver je les vois seuls en fait peut-être est-ce le conjoint que je vois ?, ils sont là à l'année, ils ont les arbres comme dortoir, les poissons et autres petits êtres, batraciens, reptiles, mammifères à se mettre sous le bec, les canards colvert eux sont partis, peut-être maintenant que le climat est plus chaud chez nous ne partiraient-ils plus?.. il y a eu les premiers coup de feu des chasseurs !.. bruit néfaste pour eux, leur périple migratoire n'est pas non plus sans danger, ils ont beaucoup de pièges à éviter ...

    Ambiance territoriale

    Héron cendré - Ecopôle du Forez - (l'oiseau mag)

    Sagesse de la nature

    Les graines voyageuses

    Des amis amoureux de la nature, attentifs à ce qui se passe dans leur jardin, dans la prairie boisée qui le borde, me disaient la joie qu'ils avaient à voir pousser les plantes, les semis, la découverte d'un arbuste, d'une fleur qu'ils avaient nullement planté faisant son apparition tel un tour de prestidigitation, un vieux prunier qu'ils croyaient mort qui à leur grande surprise deux ans après avait à ses pieds un rejet prometteur accroché à ses racines.

    Pas très jeunes, plus que moi tout de même, ils m'expliquent leur admiration devant la sagesse de la nature, avec les temps de plus en plus excessifs suivant la saison, ils voient des légumineuses  retarder leur éclosion et dès le moment propice tant attendu  s'ouvrirent pour à nouveau pouvoir offrir à la terre leur précieuses graines contenant l'embryon végétal assurant la survie de l'espèce,  certains légumes paraissant presque morts sous les fortes chaleurs, retrouvent rapidement verdeur et vigueur dès le temps favorable.

    Ca n'est pas nouveau mais il me semble que  cela arrive d'une façon plus désordonné, il y a peu les saisons étaient très marquées, on plantait, cueillait, laissions la terre se reposer à tel moment, maintenant nous sommes un peu désorientés, comme ci les végétaux  eux aussi s'alignaient par nécessité à l'anarchie climatique de notre époque. 

    Ambiance territoriale

    Abeille domestique - (l'oiseau mag)

    Mais existe toujours les pollinisateurs, 

    Ambiance territoriale

     Ecureuil roux - (l'oiseau mag)

    Voilà les graines emportés par le vent, les oiseaux et autre convoyeur aboutissant à des endroits impossibles, pas concevables pour survivre.

    Ambiance territoriale

     Plante appelé "dollar bush" Namibi Afrique méridionale - (l'oiseau mag)

    Les plantes s'acclimatent, s'accrochent sur tous les supports pouvant leur apporter nourriture même si quelquefois elles ne s'épanouissent qu'une année sur deux et même bien plus rarement, la nature est sage et patiente.

    Ambiance territoriale

    Petit pavot poussant sur le sommet chaotique du mont Ventoux - (l'oiseau mag)

     La vie est partout, les végétaux sont universels, ils sont tous terrains.

    Ambiance territoriale

    Désert de cactus Arizona - (l'oiseau mag)

    La nature végétale suit son cycle sans faire de bruit, elle  protège sa survie à sa façon, coûte que coûte elle s'accroche à la vie où qu'elle soit. Vieillissante elle a eu le temps de laisser derrière elle une descendance, elle a fait son périple quelquefois plusieurs siècles, les arbres et autres plantes, puis elle meurt, il lui arrive aussi d'être assassinée .

     

    Julie Fleurie

    Ambiance territoriale

    Lérot petit mammifère dépouillant les arbres de leurs fruits

    et grains qui ainsi s'envolent ou se replantent. (l'oiseau mag)

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  • Moments pris sur le vif

    Libellule (Leste vert) photo Julien Poirion

    Moments fugaces

    Nous aimerions tous avoir un appareils photos quant subitement au hasard de la lumière du jour, d'un changement imperceptible d'ombre à la lumière ou le contraire, suivant l'heure de la journée, apparaît devant nous un spectacle que nous aimerions voir durer, un détail que nous n'avions jamais vu malgré le fait que nous y passions devant tous les jours ou tout simplement que nous l'avons sous les yeux et ne voyons rien avant qu'un imperceptible changement de clarté du jour ne nous le fasse découvrir, il suffit de peu de chose un simple jeu de lumière pour que pendant quelques instants nous nous sentions transportés par le spectacle.

    J'admire les photographes de tous poils je veux dire par là professionnels et amateurs qui savent profiter de ce fameux moment et manier le focale, le macro et autres réglages  suivant  le sujet, d'ailleurs sur eklablog vous êtes beaucoup à nous faire profiter de très belles photos.

     Dans la nature nous ne manquons pas de ces moments propices et fugaces.

    Moments fugaces

    La Loire (Indre et Loire) photo Olivier Simon

     Jeux de lumière un jour d'été

    En un instant ombre et lumière ce sont  imperceptiblement déplacés sous l'effet de l'avancé d'un après midi d'été, tel un nouvel acte dans le déroulement d'une pièce de théâtre :

    Devant moi éclate un feu d'artifice de verdure illuminé

    par les rayons puissants du soleil qui règne en maître dans ce milieu de journée.

    Peupliers, bambous et autres végétations flattés se pâment sous les caresses

    cuisantes d'Hélios qui de par leur éclat les met en valeur.

    Moment fugace, temps qui passe, cependant mes yeux ont été témoins

    ils ont vu les peupliers aidés de la bise tournoyante faire clignoter leurs feuilles 

    les branches jouant savamment mettant en valeur la surface vernissée au vert profond.

    Mes yeux ont été témoins des bambous se gonflants, déjà dans le ton

    jouant à rivaliser avec l'or des rayons solaires,

    Les dahlias jaunes quant à eux n'étaient qu'éclats de lumière,

    pointant leurs pétales ébouriffées.

    Moment éphémère, la pendule du temps passe si vite.

    Julie Fleurie

    Moments fugaces

    Détail toile d'araignée - photo Jonathan Lhoir

    La toile d'araignée

    L'air danse et joue avec la dentelle de fils de soie

    que l'araignée précise et rapide a tissé

    ce matin entre le meuble de jardin et le ficus,

    endroit,  semble t-il pour elle, stratégique de survie

    assurant garde manger et zone de protection.

    La dentellière, absente, sans doute se repose

    du travail accompli. Moi j'admire

    ces fils savamment entre croisés aux reflets mica

     l'ouvrage se balance au rythme imposé par

    un souffle léger qui vient rafraîchir

    un tant soit peu, cette chaude journée.

    Ouvrage arachnéen  qui expose son savoir faire

    sans forfanterie, se jouant de nos prétentions.

    Je suis hypnotisée par le jeu de lumière improvisé

    sur cet ouvrage/piège, somptueux, à l'aspect si fragile,

    Le soleil lui-même semble ne pas vouloir s'en détacher.

    Julie Fleurie

    Moments fugaces

    Toile d'araignée Orbitèle - photo Vincent Munier

    Les contrastes ombre, lumière, jour sombre, journée lumineuse, temps de neige, temps de brouillard, jour, nuit se jouent de nous et nous laissent parfois sans voix, admiratifs.

    Moments fugaces

    Photo personnelle 

    Variations, transformations, adaptations ?.. Climatique

    Changement climatique que vont devenir les hivers, les étés

     devant moi s'étale une prairie luxuriante

    presque saturée d'humidité,

    haies, arbres, nature verdoyante.

    Drôle de temps, insouciant,

    qui interpelle et chahute nos certitudes

    tout ce vivant que l'on suppose inconscient,

    aidé de l'humain en perd ses saisons, change les traditions, les habitudes.

    L'almanach du jardinier vat être chamboulé, tourneboulé, il vat tourner en rond

    plus de saisons?.. alors.. adieu,  oignons, salades, poireaux, potirons...?

    Moments fugaces

     

    Variations, transformations, mutations

     Climat catastrophe..?

    restons philosophe !..

    quelle saison sommes nous?..

    D'où vient ce sol si pauvre ? pauvres de nous...

    Julie Fleurie

    Moments fugaces

     Ethiopie plateau de Sanetti

     

    Instantané indélébile 

    Moments fugaces

    Les Cévennes, le gardon - photo Thierry Vezon  

    Instants éphémères

    Moments inattendus

    Instants plein de mystère

    Moments suspendus

    On est ensorcelé

    On se rempli du bien être apporté.

    De la grisaille des jours, on est consolé.

    De joie, d'émerveillement on est transporté.

    Moments éphémères à vous je me réfère

    lorsque la vie me distribue

    des jours lourds à porter, sans repère

    que j'ai envie de mettre au rebus.

    Moments éphémères

    vous êtes bien réels et non chimères.

    Julie Fleurie

    Moments fugaces

     

    L'oiseau Mag 

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