The man that has the golden record  - Os Gemeos 2017 - peinture à l'aérosol et sequins sur toile

Pensées de bric et de broc

Autour de moi j'entends ronronner les bruits du monde en ébullition, dès le matin à la radio j'apprends sous quelle température dans ce monde, la journée vat être soumise, dans tous les sens du terme. 

Les battements de cœur de notre planète se font entendre, ils ne sont pas toujours harmonieux, il y a essoufflement. 

Il semblerai que sur terre ça déraille "à nouveau"... Je descends dans la rue tout me semble paisible, la chance d'habiter la campagne, le ciel est bleu, le soleil brille, j'aime ma planète, ce monde est le mien, la nature à mes pieds attend paisiblement sa transformation elle ne veut pas entendre parler de précipitation, de culture intensive, elle veut prendre le temps, cependant elle se rebiffe devant  le contre sens que lui impose le changement climatique, petit à petit par nécessité  elle fait disparaitre ce qui ne va plus convenir au nouveau Dieu, dirigeant les saisons futures, et fait apparaître çà et là l'aspect de la nouvelle croûte terrestre... la nature fait ce qu'elle peut.

Je remonte chez moi, je remet la radio ou la télé et le monde de nouveau de m'informer qu'il vat pas bien.

Mouvements populaires conscience sociale - XVIe - XVIIe s - David Vineboons

Le peuple est en colère, il prend tout ce qu'il a sous la main pour défendre son droit, exprimer son mécontentement, la parole n'est pas suffisante, de l'oral on passe aux arts martiaux.. dur.. dur de se faire entendre, de se faire comprendre même si l'on parle la même langue, avec en + tout "un appareillage" audio-visuel qui est logiquement fait pour nous sentir plus proche les uns des autres, amicalement, politiquement, idéologiquement, mais  qui, bizarrement... crée encore plus de zizanies, de brutalités, de manque de retenue. 

Il faut reconnaître que ceux qui ont les métiers  nécessaires, primordiaux, pour que l'humain puisse vivre, se tenir debout, je pense aux métiers de paysan, de soins à la personne, d'auxiliaire de vie et tant d'autres que l'on considère allant de soi logique de nous servir, exercés par des gens qui ne se mettent pas en avant ils n'ont pas le temps de plastronner, ils sont tout bonnement utiles, ils sont peu reconnus et sans doute pas rémunérés à leur juste mesure.

Les très riches heures du Duc de Berry - Château de Saumur

La terre de tout temps à nourrie l'humain, qu'il soit très riche ou très pauvre, nous  avons besoin de carburant pour continuer à vivre soit une vie de rêve, soit une vie qui ressemble à un cauchemard, pour ça il y a les pros du piochon, de la fourche, du râteau, de la bèche, du tracteur, de la moissonneuse, de la herse, de la traite du lait etc.. etc..

Les très riches heures du Duc de Berry - le Louvre de Charles V

Terre nourricière à toutes  époques, nous avons eu besoin de toi et de tes fidèles serviteurs, ne nous laisse pas tomber.. 

Sans toi nous sommes perdus ... pendant que nous nous battons pour savoir qui sera le plus représentatif, le plus apte, à se faire reconnaître comme ton sauveur, tiens bon avec ceux qui    travaillent ta substance avec intelligence sans excès et se doivent d' être reconnus comme artisans ayant de la valeur.

Sous la Révolutions cet homme change des assignats contre des pièces d'argent

On perd souvent au change dit-on, il y a eu les pièces d'or échangées avec les pièces d'argent, puis le papier en échange de l'or et de l'argent, pratique le papier... il est moins lourd dans le porte monnaie...

Toujours l'oreille à ma radio j'entends plus du tout parler de millions mais... de... milliards, du temps qu'on y est pourquoi pas.. tout augmente... par contre, moi, qui comme beaucoup d'entre vous n'ai pas l'opportunité, faute de finances, regardant mon porte-monnaie, de perdre du temps à compter, je me dis pour me consoler que je n'ai même pas la place pour mettre autant de billets dans mon armoire, ma commode etc.. en fait et en vrai je n'ai même pas la notion de ce que cela représente.

Bizarrement à entendre parler de ces sommes énormes il parait plus facile de dire  milliards que ... centaines ... d'euros. 

  Le Port en Grève (près de la place de grève) principal port commercial de Paris XVe s  - peinture Nicola Raguemet

Le commerce nerf de la guerre, échanges commerciaux entre tous les pays.. qui cause bien du souci, il y a toujours un pays qui ce sent soit floué, soit  plus légitime qu'un autre pour profiter des échanges export/import.

Découverte de cette possibilité depuis bien longtemps, par tous les moyens, à dos de chameaux, par mer.. Deux côté de la médaille les échanges sont nécessaires, ça fait vivre la planète, le côté sombre de l'excès qui fait basculer les plateaux de la balance du mauvais côté quant ces échanges ne sont pas équitables ou lèsent ceux qui n'arrivent pas à valoriser leur propres produits. 

Cette possibilité dû, il y a fort longtemps, aux audacieux mandatés par les puissants de leur pays voulant connaître et exploiter  d'autres terres, d'autres humains, convoiter ce que ceux-ci possédaient, tuer au passage ceux qui résistaient, les convertir coûte que coûte spirituellement.

Nous avons toujours aimé s'emparer de ce que le voisin possède, dans tous les pays le même processus, à voir : les tribus sur certains continents  qui s'étripaient joyeusement si j'ose dire. On peu malheureusement y mettre encore au présent.

Les bons côtés de ces découvertes  nous ont permis de comprendre que l'on est pas seul sur terre, que la beauté existe partout, qu'il y a d'autres façons de vivre, d'appréhender un sujet, élargir notre point de vue, nous rendre plus intelligents et compréhensifs en un mot nous devrions être apaisés et ne vouloir que la paix. 

Pinokio et Geppette dans le ventre du requin

Cessons de broyer du noir, il y a toujours une petite lumière au bout du tunnel, voir tout en noir n'est pas un défouloir, laissons tourner la planète même si elle ne tourne pas toujours rond, détendons nous, cessons d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs que chez nous.

 Dancer at the studio - 2021 Farali Atassi

Ouf ! ..arrêtons, laissons courir le monde il est trop compliqué à rattraper , je suis essoufflée, reprenons nous.

Julie Fleurie

Mosaïque  d'Eugène Grasset

 Mosaïque d'une vie

La vie est un fragment d'instants, mis bout à bout ils forment une mosaïque, suivant la couleur on peut y lire les joies, les peines, ces instants sont aussi une partition musicale qui ponctue les moments, fortissimo, crescendo, moderato.

Les fragments de notre vie vivent au rythme de la rotation de "Madame terre" entre jour et nuit, ils sont aussi fragiles que la  flamme vacillante d'une bougie, raccrochés les uns aux autres ils représentent une histoire unique.

Flores encima del piano - Luis Marsans 1991 - thecnique mixte sur carton

Souvenir  jazzy

Les joies, les peines défilent

le présent devient hier, puis autrefois.

Entre le présent et le futur qui file

sa toile, il n'y a pas de sas, parfois

cependant le temps s'arrête

 sur un moment unique que nous voudrions sans fin.

Alors, on oublie,  le refrain qui répète

que la jeunesse s'en vat , que tout à une fin.

Aujourd'hui je défie l'adage, je n'ai plus d'âge

à mon oreille un blues, cet air jazzy me rend, souvenir retrouvé,

la joie oubliée d'un moment de partage

d'amour, d'amitié, de gaîté, je suis sauvée.

Un parfum se mêle au souvenir,

parfum d'une soirée d'été qui parlait d'avenir.

Julie Fleurie

La dame Li tenant un brûle parfum - vers 1943 - Zhang Daquian