-
B.D Chronosquad n°1 - lune de miel à l'âge de bronze de Gregory Panaccione et Georgio Albertini
Au rythme de l'algorithme
Liberté je t'aime
Mais à quel prix!
Car il faut quand même
Se conformer à tout prix
Aux exigences de la société,
Respecter lois et autorités.
Intervention with a phone d'Edward Krasinski 1972 - tableau installation peinture polymère synthétique bois, acier - Beaux Arts magazine
Je me sens de plus en plus ligotée
Par l'exigence de la technologie, nouvelle divinité
Qui parait-il nous apporte facilité
Mais finalement nous tient esclaves
Souvent accros, même aux publicités!..
Nous nous croyons libérés .. non .. il y a entrave
Photo inconnue - L'Oiseau mag.
Est - il trop tard? pour te retrouver
Ma chère liberté
Et bien non.. rien n'est prouvé.
Nous voilà projetés
Dans un nouveau monde,
Soit, nous devrons suivre, peu importe nos capacités,
Nous sommes pris dans l'engrenage de Wi fi qui caracole sur les ondes,
Chacun de nous nez sur l'écran, captés
On ne sait par quelle urgence?
Aller côte à côte ne veut plus rien dire,
Sans élégance
Chacun suivant son mentor, délire.
Paruline du Canada - L'Oiseau mag.
Un oiseau chante la chanson du printemps,
Mais la nature n'est plus plaisir,
Nous n'avons plus le temps,
Il ne faut pas trahir
zostérops oriental - Inde du Nord - L'Oiseau mag.
Le nouveau Dieu "l'algorithme"
Plus rien dans le cerveau, tout est dans la mémoire informatique
Ma chère liberté, je ne peux plus suivre à ton rythme,
J'ai des problèmes à résoudre, le plus pratique
Est mon écran, mon nouvel ami intime.
Champ de fleurs à Litzlberg 1905 Gustave Klimt - huile sur toile
Un parterre de fleurs à nos pieds
Rien y fait, défilent devant nos yeux
Images, jeux, informations à trier.
Ma chère liberté, je vais faire le vœu pieux
De te retrouver à tout prix,
A n'importe quel prix.
Julie Fleurie
Robot monde numérique
Prisonniers d'un petit écran aux reflets bleus.
Communication
Je suis en surplomb dominant, de peu, une petite route départementale bordée de chaque côté de prés, je suis avec ma petite chienne c'est un de nos lieux de promenade dans ma petite ville campagnarde.
La conversation Mary Cassatt 1914 - pastel sur papier
Sur ma gauche viennent d'un bon pas, côte à côte, deux messieurs d'un certain âge dans les 70 ans, ce n'est pas la première fois que je les croise, très animée est la discussion, ponctuée d'effet de bras et de sourires, ils ont l'air de bien s'entendre et avoir toujours quelque chose à se dire.
Sur ma droite un couple pas tout à fait 30 ans en vélo, côte à côte, pédalant très doucement ne quittant pas des yeux leur smartphone, une main sur le guidon l'autre tenant le précieux talisman, paraissant très inoffensif par ailleurs.
Ce jour là j'ai regretté de ne pas avoir justement mon "smartphone", j'aurai pu faire une photo représentant deux mondes différents, un monde du XXe siècle et un monde du XXIe siècle devant mes yeux se croisant, peut être sans se remarquer.
Souvent je regrette de ne pas prendre mon smartphone, je n'y pense même pas pour les petites promenades de tous les jours qui ne dure pas longtemps (pissous de Cléo), parfois je m'en veux.
Julie Fleurie
Selfies - JR au Louvre - Atelier participatif 29 Mai 2016
Le temps perdus
Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'œil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron?
Jacques Prévert
Sur l'herbe - Berthe Morisot 1874 - pastel sur papier
11 commentaires -
Carte postale - SPA
Méli Mélo
Mon cœur ma tête
Ont besoin d'être en fête
La page est blanche
Mon inspiration s'accroche à une branche
Une vision colorée se dessine
Mon cerveau cherche l'illumination divine
Méli mélo dans ma tête, sous mes doigts
Défilent des images de choix
Vais-je enfin
Déverrouiller ce qui me retient ?
Mon regard
S'égard
Dans un beau paysage
Il effleure un visage
Caresse un daim bondissant
Grimpe sur un sommet culminent
Se couche dans une prairie
Plonge dans une rivière creusant son lit
Méli mélo
C'est moi
Hello, hello
Réveillez moi.
Julie Fleurie
Harfang des neiges Canada 2007 - photographe Louis Mari Préau (plusieurs distinctions internationales) Oiseau mag
Méli Mélo
Aujourd'hui c'est la page blanche, la panne.. Je fais défiler les pages de mes magazines préférés et ferai cadeau sur mon blog des photos qui m'interpellent et que je trouve très belles.
Le cœur n'y est pas, mon chat, mon amour de chat vient de s'éteindre aux prix de beaucoup de souffrances les deux derniers jours; Je ne peux pas raconter sa vie et notre compagnonnage , c'est trop tôt.
Paysage du Forez Antoine Barbier - aquarelle
Je continue, je tourne les pages que de belles choses à voir sur notre planète, dommage que nous ne prenions pas toujours le temps de s'arrêter, contempler..
Hoplie mâle (coléoptère) s'exposant au soleil - écopôle du Forez
Je suis bien bonne de dire ça, je sais très bien que la vie nous oblige à aller de l'avant, pas le temps de prendre le temps et pour cause nous devons gagner notre vie, soigner un malade, se battre contre un opportuniste qui veut prendre notre place, remplir au mieux toutes obligations essentielles à la vie de tous les jours.
Paysage de la Martinique Paul Gauguin 1887 - huile sur toile Beaux - Arts magazine
Et ainsi la vie passe, quelquefois si rêveur notre regard s'arrête un peu trop longtemps sur une libellule qui fait l'hélicoptère au-dessus d'un roseau alors que l'on a encore trop à faire on se traite soit même de lambin.
Cerf dans les mont d'Auvergne Cantal Aubrac - Oiseau mag
A la retraite quant l'on est disons encore en bonne santé pour notre âge, on a la chance de pouvoir justement apprécier à sa juste mesure ce que la nature ou l'humain nous font percevoir de leur talent.
Bouvreuil et cerisier pleureur en fleurs - Hokusai 1840 estampe - Japon - Beaux Arts magazine
Que ce soit au travail ou dans sa vie personnelle les belles rencontres ne s'oublient pas, comme ce qui a pu nous laisser sans voix quant ce que nous avions sous les yeux était si beau.
Nymphéas bleus - Claude Monet 1916 - 1919 - huile sur toile - Beaux Arts Magazine
Le moindre rayon de soleil fait plaisir, le moindre regard chaleureux rempli de joie, nous avons bien de la chance de pouvoir encore apprécier tout ça. Méli mélo dans ma tête mais elle est encore là.
Julie Fleurie
Paysage des Monts du Lyonnais - Antoine Barbier aquarelle
Iris des marais - l'oiseau mag
L'iris des marais véritable inspiration de la fleur de lys royale, fleurs de lys héraldique.
Dans la mythologie grec, le jeune Héraclès s'abreuvant au sein maternel, aurait dispersé des gouttes de lait à l'origine de la voie lactée dans le ciel et du jaillissement des lys blancs sur la terre.
Très tôt le lys bénéficia donc d'une notoriété prégnante sous la forme blanche et virginale.
Les pères fondateurs de l'Eglise perpétuèrent le mythe que les artistes, sans doute dans un souci de simplification picturale, se mirent à figurer avec une silhouette trilobée se démarquant de l'anatomie du lys. L'oiseau mag
Humour
12 commentaires -
Défilé de mannequins de chez Paul Poirret - l'illustration Décembre 1897
Une ombrelle
Gracieuse ombrelle
Inflorescence en ombelle
L'élégante passe, belle allure
Belle tournure
Elle part en promenade
Sur l'esplanade
On se retourne sur cette belle silhouette
Légère elle vat à la rencontre d'une amourette
Portrait d'une élégante à l'ombrelle 1889 Madeleine Lemaire sanguine et craie blanche
Fin XIXe début XXe la mode est à l'ombrelle
La mine halée est proscrite, il convient d'avoir le teint pâle
Ombrelles à la japonaise, ombrelles en dentelles
Ombrelles noires, ombrelles en forme de pétales
De couleur, fleuries, les ombrelles sont indispensables
Elles soulignent une certaine élégance
C'est la note inséparable
Une signature sans outrance
De la femme élégante au goût raffiné
Telles ont été nos arrière grands mères au début du siècle dernier.
Julie Fleurie
Promenade en calèche - L'illustration Décembre 1897
Copie d'après nature
Couple d'Aras chloroptères - L'oiseau mag
Untitled 2018 de Gioele Amaro Impression jet d'encre sur toile composé sur ordinateur - Beaux Arts Magazine
La nature est une artiste, aucun faux pas dans le mariage des couleurs, tout est harmonie.
Etourneau sansonnet au dortoir - L'oiseau mag.
Dormeuse aux persiennes 1936 - Pablo Picasso - Beaux Arts Magazine
Depuis longtemps l'homme admire et veut reproduire, couleur, mouvement.
Sterne artique - photo de Christophe Sidamon Pesson - L'oiseau mag.
L'homme au chapeau melon - René Magritte 1964 - huile sur toile - Beaux Arts Magazine
L'artiste est patient, toute sa vie il cherche à reproduire ses émotions, il est souvent brillant dans son exécution artistique, nous connaissons tous de sublimes chefs d'œuvre. C'est le premier des amoureux de la nature.
Euplecte Ignicolore - mâle - Oiseau mag.
Tippi Miralda 2019 - de Jean Luc Blanc (peintre)
Nous remarquerons, ce que nous savons déjà, que la nature fait des exploits pour nous plaire et nous prendre dans ses filets.
L'hoazin Huppé - L'oiseau mag.
L'homme qui danse 1920-22 - Oskar Schlemmer - Beaux Arts Magazine
L'artiste va parfois jusqu'à chercher l'âme de ce qu'il crée, il désarticule, il désosse, il creuse, il veut montrer la vérité à nue sur toutes ses facettes, il veut nous montrer sa vérité, nous faire plonger dans sa réalité
Couple de grue couronnées - Kénia - L'oiseau mag.
Portrait de profil au chapeau bleu - vers 1939 - Dora Maar - pastel et gouache sur papier - Beaux Arts Magazine
La nature reste dans son jus, elle est à nue sans même avoir conscience de sa beauté ou de sa laideur (à nos yeux parfois), quant elle se tord, se désarticule, s'écrase, se disloque, perd ses belles couleurs ce n'est pas de son fait, ce sont des éléments naturels non maitrisables qui se mettent en mouvements, ou l'humain qui lui joue un mauvais tour.
Julie Fleurie
Prairie printanière
Humour
8 commentaires -
Après 20......21
Un poussin de Colvert parmi la végétation en bord de Loire - Ecopôle
A ceux qui passe par là que l'année 2021 vous soit favorable, agréable, bienveillante.
2021 sort de l'œuf
Il est tout neuf.
2020 s'efface,
Le voilà qui disparaît,
Il devient passé, laissant cependant une trace.
2021 paraît
Comme tous les nouveaux venus
A coup de feux d'artifices il cherche à éblouir,
Cependant il a allure d'ingénu,
Il fait le clown pour nous réjouir..
Il ne sait pas encore ce qui l'attend !
Il est l'héritier d'un passé masqué,
Il lui faudra du temps
Pour tout démasquer..
Julie Fleurie
Venise - Les saltimbanques - Jean Dominico Tiépolo
Départ ... voyage ... arrivée...
d'une vie
Lordship lane Dulwich - Camille Pissaro 1871 - huile sur toile
En écho au très beau texte de Jean d'Ormesson - Le train de ma vie
Le train de ma vie dans peu de jours arrive en gare de 2020, j'espère qu'il ne me laissera pas en bout de quai, que l'aiguillage marchera pour l'année 2021 afin de rouler de concert avec ceux de mes amis et découvrir de nouveaux paysages, visages..
Depuis ma naissance il va toujours de l'avant, la mécanique est bonne, il sait à quoi il s'expose en allant ainsi de plus en plus vite, bien des fois j'ai eu envie d'aller voir le mécanicien qui se trouve aux commandes pour lui dire "Eh ! bonhomme .. ralenti un peu tu vois ce que nous traversons à l'instant mérite d'être apprécié plus longuement", inutile il est sourd ou il n'en fait qu'à sa tête, lui seul connaît la destination finale, tel un aimant attiré par un mur insondable. Le temps lui dure t-il de me livrer à l'hôte devrais-je dire l'hôtesse? Qui m'attend emmitouflée dans sa cape noire pour réchauffer ses os, elle claque des dents, armée de sa faucille et moi je ne suis pas vraiment pressée.. Et n'ai pas vraiment envie qu'il rebrousse chemin.
Je crois que le mécanicien commence à en avoir assez de tirer mon wagon il est trop lourd, trop chargé de mes bagages et c'est pour ça qu'il va de plus en plus vite. Il est méticuleux le mécanicien il doit livrer en temps et heure.. ce sera fait, ne venons pas le distraire, contentons nous d'apprécier une fois de plus le paysage humain qui défile et m'étonnera toujours.
Julie Fleurie
Carte postale
Le train de ma vie
A la naissance, on monte dans le train et on
rencontre nos Parents.
On croit qu'ils voyageront toujours
avec nous.
Pourtant, à une station, nos Parents
descendront du train, nous laissant
seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe,
d'autres personnes montent dans le
train.
Et elles seront importantes : notre
fratrie, nos amis, nos enfants, même
l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même
éventuellement l'amour de notre vie), et
laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne
réalisera pas qu'ils ont quitté leurs
sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies,
de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-
revoirs et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes
relations avec tous les passagers pourvu
qu'on donne le meilleur de nous-mêmes
On ne sait pas à quelle station nous
descendrons, donc vivons heureux,
aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque
nous descendrons du train, nous ne
devrons laisser que de beaux souvenirs
à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons
et remercions le ciel de ce voyage
fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de
mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine
station, je suis content d'avoir fait un
bout de chemin avec vous.
Je veux dire à chaque personne qui lira
ce texte que je vous remercie d'être
dans ma vie et de voyager dans mon
train.
Jean D'Ormesson
Joli message à partager.. avec tous les
passagers de votre train.
20 commentaires -
La vie malgré tout!
La madone au buisson de roses 1440 - Stephan Lochner - huile sur bois
Je souhaite à vous tous mes visiteurs les meilleures fêtes de fin d'année possible que chacun prenne le temps de se détendre auprès des siens.
A quoi penses-tu?
A rien, sinon au temps qui passe.
Et que vois-tu?
Un passé qui ne ressemble pas au présent.
Qu'en dis-tu?
Que tout est éphémère.
En quoi crois-tu?
En l'humain quant il est sincère.
Que chéris-tu?
Le jour qui se lève.
Pourquoi cela?
L'espoir d'un jour pas comme les autres.
L'espoir en quoi?
L'espoir que l'on a enfin compris,
Compris quoi?
Que la chose essentielle est l'attention, sous toutes ses formes, que l'on porte à l'autre,
Qui est l'autre?
Celui qui a besoin ne serait-ce que d'un sourire.
Belle intention... mais toi as-tu mis en route ce beau précepte?
C'est très dur, j'ai beaucoup de chemin à faire et pas de leçon à donner.
Finalement, qu'aimes-tu le plus?
La vie ....malgré tout.
Julie Fleurie
La femme malade d'amour 1660 - Jean Steen - huile sur toile
Bonjour l'hiver
Quatre saisons c'est formidable, chacune d'entre elle nous fait aimer les autres, l'été: il fait trop chaud !.. l'automne: les rhumatismes ou douleurs toutes catégories... se font ressentir!... l'hiver: il fait trop.. froid, le printemps.. est en retard ou .. il vient trop tôt les bourgeons ont commencés à se pointer il y a les gelées tardives qui risquent de tout gâcher, l'esprit Français c'est ça et ça nous fait parler.
Le guitariste 1715 - Watteau - huile sur bois
Bonjour l'hiver, cette année ce n'est pas de toi dont on parle le plus, mais de ce ou cette Covid qui empoisonne le monde, heureusement le soir la nuit tombant tôt on peu s'égayer en regardant certains balcons ou fenêtres que leurs propriétaires ont eu la bonne idée d'habiller de lumières scintillantes, on dirait des bulles de champagne qui pétillent on voit parfois un arbre de Noël auréolé lui aussi de mille feux, nos municipalités font ce qu'elles peuvent pour ne pas faire oublier que c'est une période malgré tout festive et que ces illuminations réchauffent le cœur.
Carte postale
Bonjour l'hiver et tes cheminées crépitant gaiement, quelle chance pour certains de pouvoir être enrobés de cette douce chaleur.
Carte postale
Bonjour l'hiver, à certains endroits la neige s'invite en toile de fond, ailleurs elle déserte de plus en plus les lieux, une vague apparition par moment.. ainsi va la vie et le changement de climat..
La pie Claude Monet 1867-1868 - huile sur toile
Bonjour l'hiver et tes belles tablées de fêtes de fin d'année, cette année pas comme les autres nous obligera à restreindre le nombre de convives tout en allongeant la table, pour la distanciation, certain d'entre nous seront en tête à tête avec eux-mêmes.
Le christ chez les paysans 1885 - Fritz von Uhde - huile sur bois
Bonjour l'hiver ton soleil pâle me fait penser à un tableau d 'Edward Hopper qui pourtant souvent retranscrit un moment plutôt estival, en soulignant peu de contraste ombre lumière, les couleurs ne sont pas forcées, il y a comme un voile léger entre nous et le sujet.
Office in a small city 1953 - Edward Hopper - huile sur toile
Bonjour l'hiver, bienveillant avec la nature puisque tu lui permets de se reposer en silence, tu lui laisses le temps de la gestation et ainsi de préparer l'éclosion magistrale printanière, tu es d'une grande utilité cher hiver et nous les humains essayons de réchauffer nos cœurs aux rayons d'un chaleureux sourire.
Carte postale
Pour te fêter cher hiver, je vais me parer de ma plus belle robe, à mes yeux la coquetterie n'est pas un défaut mais une politesse envers les autres et un soin réparateur envers soit même.
Julie Fleurie
Portrait de la comtesse Pillet-Will 1900-1905 - Albert Besnard - huile sur toile
La race humaine
Les oiseaux volent dans les airs
et les hommes marchent sur la terre.
Il n'y a pas de différence entre eux,
même s'ils sont noirs ou bleus.
Nous venons tous d'un pays
que ce soit d'Algérie ou la Russie.
On a tous un point commun,
on est tous des êtres humains,
on est tous nés sur la même terre
et on a tous un père, une mère et un frère.
Poème écrit par un enfant de 11 ans Iranien
Extrait de Mémoire en Exil de Jeanne Champion
Carte postale - bouvreuils
Humour à la Kiraz
12 commentaires -
Carte postale
Nez au vent
Je laisse tomber le masque, j'ai besoin de prendre l'air, me retrouver dans la nature, faire le tour du sujet, là où vont mes pas, avec confiance les suivre, découvrir ce que m'offre l'hexagone, au gré de ma fantaisie.
Vallée de Vicdessos Ariège - carte postale
Je flânerai en montagne, je longerai les rivières, je prendrai un bain dans la mer, je me promènerai dans les ruelles des villages, je prendrai une douche sous les cascades.
cascade du hérisson - Franche comté Jura - le hérisson aux 31 cascades - carte postale
Aller le nez au vent
Et ne penser à rien, simplement ressentir,
Comme avant
L'enfermement.... du plaisir
L'étang - aquarelle Antoine Barbier peintre écrivain Forézien 1858 - 1945 - Loire
Yeux grands ouverts, marcher
Sur les chemins , les sentiers
Gravir sans fatigue monts et rochers.
Sentir crisser sous mes pieds.
Hautes Alpes - La Grave - carte postale
Entendre le sifflement de la marmotte, voir filer un lièvre
Voir grimper agile un bouquetin
Marcher allègrement, sans fièvre.
Voir les méandres de la rivière en serpentins.
L'indre - Touraine - photo personnelle
Voir les hameaux, les villages où raisonnent fidèles
Les clochers sonnant l'angélus.
Voir la forêt pas loin hisser en chandelles
Ses mâts de pins, de hêtres, de chênes.... à leur pied l'humus.
Petit Andelys la berge 1886 - huile sur toile Paul Signac - département de l'Eure
Au loin un phare
Voir l'océan furieux se jeter à ses pieds
La pointe des poulains commune de Sauzon Morbihan
Un voilier de blanc vêtu, un marin à la barre
Voir la méditerranée pour le rassurer garder le calme approprié.
Martigues 1913 - huile sur toile André Derain - Bouches du Rhône
Voir le pêcheur au bord de l'étang
Patiemment attendre les soubresauts de la ligne
Annonciateur d'une belle prise, au dessus passe un cormoran.
Etang du Pont rouge Le Quesnoy - Nord Hauts de France - carte postale
Voir les coteaux ensoleillés où se réchauffe la vigne.
Paysage Beaujolais avec une voiture - huile sur panneau Adolphe Valette peintre stéphanois 1876 - 1942
Voir le lac d'un bleu profond sans ride
Dans un bel écrin de monts arides.
Lac massif du Carbit - Pyrénées Orientales - carte postale
Pays des vins blancs qui déroulent leur robe dorée,
Pays des vins rouges au caractère bien trempé.
Colmar - Alsace - carte postale
Pays de contrastes, aux beaux paysages,
Je découvre ma France, quel beau voyage.
Julie Fleurie
Haute Loire - carte postale
Les quatrains valaisans (extraits)
Petite Cascade
Sans repos tu changes d'habit
même de chevelure;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure
Chemin qui tourne et joue
le long de la vigne penchée
tel qu'un ruban que l'on noue
autour d'un chapeau d'été.
Le long du chemin poussiéreux
le vert se rapproche du gris;
mais ce gris, quoique soumis,
contient de l'argent et du bleu
Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux près,
que l'on dirait avec art
de leur but détournés,
chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison.
Rainer Maria Rilke
(Extraits)
Humour à la Kiraz
16 commentaires