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Mitsou - photo personnelle
Mitsou mon dernier chat
Mitsou mon compagnon félin est parti en Janvier de cette année, il allait avoir 18 ans, je ne vais pas étaler ma peine ici, ce serai indécent pour ceux qui ont perdu des êtres chers, ceux qui aiment les animaux me comprendront, je vais simplement vous faire part du début de sa vie chez moi, il avait 6 ans et avait déjà eu d'autre maîtres en l'occurrence maîtresses, il n'avait pas eu l'habitude de côtoyer les chiens, par contre il avait vécu en appartement depuis sa naissance il venait même en dernier d'une maison de retraite où avait terminé ses deux maîtresses qui étaient sœurs, âgées elles venaient de décéder.
Je vivais avec ma mère qui à ce moment là avait la maladie d'Alzheimer déjà avancé, une jeune femme venait 2 fois par semaine pour s'occuper d'elle, faire un peu de ménage et me permettre de faire des courses, cette jeune femme qui était charmante et précieuse avait des enfants dont une fille de 11 ans qui devait faire un exposé sur un animal de compagnie, n'en possédant pas sa maman m'avait demandé de lui donné une idée, sa fille voulait parler d'un chat.
J'ai donc mis Mitsou tout fraichement arrivé (environ 2 mois) à contribution, voici donc ce qu'il a écrit sur sa nouvelle vie.
Mitsou
La vie journalière de Mitsou le chat... (par lui même) Mars 2009
Bonjour Amélia, ma maîtresse m'a dit que tu devais faire un exposé sur la vie d'un animal familier et que tu m'as choisi, je suis très flatté il est vrai qu'entre moi et Lola par exemple il n'y a pas photo! un chien ... c'est trop simple, voir même ordinaire... J'exagère un peu par ce que Lola est une exception grâce à elle j'ai pu m'intégrer en quelques jours dans ma nouvelle maison, j'ai eu plusieurs vies mais ça c'est une autre histoire.
Lola
Il faut d'abord que je me présente physiquement bien que ta maman ai fait d'excellentes photos (je suis très photogénique). Je suis un chat Européen d'après le classement humain, j'ai un beau manteau tigré gris assez soutenu bordé très largement de blanc sur le cou et le poitrail avec des chaussons blancs assortis, sur la tête un large bonnet assorti au manteau, qui descend en rideaux ouverts de chaque côté de mes beaux yeux verts et sur le nez une drôle de petite tâche, je suis encore jeune je vais avoir 6 ans au mois de Mai ce qui fait 40 ans pour un humain. Je suis castré c'est à dire que je ne pourrai jamais faire de gros câlins à d'autres minettes, comme de toute façon on ne m'en présentera pas, il vaut mieux qu'il en soit ainsi.
Je vais te décrire une de mes journées...
Peu importe l'heure du levé, ma nouvelle maîtresse maitrise mal les horaires, comme je suis souvent dans sa chambre le matin et que tout d'un coup quelque chose me dit qu'il serai bon de voir la lumière du jour, je prépare un miaou ou plusieurs des plus doux je n'ai pas envie qu'elle se lève du pied gauche, un miaou des plus onctueux en roulade celui qui vient de la gorge, j'ai vite compris que c'était celui qui lui plaisait le mieux et il fait son effet, tout le monde est sur le pont!... je veux dire à la cuisine pour le petit déjeuner, je ne suis pas quémandeur mais je m'intéresse à la préparation, je me poste sur la table pour mieux observer oui je suis mal élevé, après je fais un petit tour sur le balcon, je vis en appartement comme tu le sais n'ayant jamais connu vraiment la vie en extérieur cela me suffit.. philosophe comme tous mes semblables je me fais une raison, surtout si j'ai de quoi alimenter mon don d'observation et si l'on me laisse mon indépendance.
Autour de 11 h les lits sont fait.. c'est pas trop tôt..! je vais donc pouvoir aller piquer un petit somme sous le couvre lit, ça me rassure, de préférence celui de la maman de ma maîtresse, il y a l'odeur de Lola et mine de rien je dépose la mienne en me couchant pour bien montrer que petit à petit c'est moi qui vais devenir le maître des lieux car bien entendu je n'oublie pas chaque jour de frotter mon cou contre les meubles, les coins de mur etc...ainsi mon odeur permet l'appropriation des lieux, nous avons des glandes qui diffusent des hormones, c'est comme ça que nous, les félins marquons notre territoire, gare à celui (un autre félin) qui si risque, nous ne sommes pas sauvages pour autant, sur ce territoire nous avons l'emplacement visiteurs amis, loin du coin repas, du coin toilette et de notre coussin adoré et là nous pouvons passer des heures à nous regarder et nous concerter mais je ne dévoilerai pas ce que les humains n'ont pas besoin de savoir.
Après avoir fait ma sieste au plus tôt je me fais voir vers 15h au plus tard à 16, 17h surtout les jours ou votre charmante maman viens, je sais que pour l'instant elle se demande si je ne vais pas lui jouer un mauvais tour ayant eu une dure expérience avec l'un de mes semblables , je lui pardonne , mais un jour nous deviendrons copains j'en suis sur, sans excès car je suis très mesuré, affectueux sans outrance et à mes heures, ce serai plutôt la nuit vers 2h 3h du matin si je sens que ma maitresse tourne dans son lit je viens quémander des caresses....
J'aime bien quand tout le monde est réuni dans la salle de séjour à regarder la télé ou s'occuper à autre chose alors je me met sur la table j'aime être en hauteur ou sur un fauteuil, je reste à observer en particulier Lola, elle m'intrigue, je ne connaissais pas les chiens avant d'être là, parfois elle aimerai bien jouer avec moi, mais j'avoue j'ai peur comme ta maman avec moi, je fais un peu le gros dos, j'hérisse mes poils elle comprend très vite, elle connaît notre langage, ça s'arrête là, peut-être qu'un jour je m'enhardirai par ce que j'aime jouer, j'ai des petites souris qui ont une clochette au bout de la queue je joue avec, c'est trop rigollot.
Cette cohabitation avec Lola n'est pas si déplaisante, je suis obligé de la partager avec notre maitresse qui nous fait bien comprendre en nous caressant chacun à notre tour qu'il faut savoir se supporter, - :le mieux est de vous faire des bisous - (elle en a de bien bonne..!) elle répète tout le temps ça, elle est "rabâche" ... que nous partageons la même maison... que nous sommes une famille....
En fait Lola je l'envie et regarde attentivement tous ses faits et gestes pour être à la hauteur, sauf que je ne pourrai pas me faire chouchouter par ses visiteurs préférés dont ta maman fait parti, toutes les deux elles s'adorent, à mon avis Lola n'a pas de pudeur! moi je suis chat et pudique, mes extravagances je les réserve à un tout petit comité.. je crois que...je suis...jaloux.
Lola
Arrive l'heure du diner, je suis souvent perché sur un rebord amovible du placard Lola est mal élevée elle réclame toujours quelque chose à manger moi j'ai mon repas toujours à porté de la patte, je peux donc manger quant je veux jour et nuit, nous les chats, en principe, nous nous restaurons avec mesure par petites quantités en plusieurs fois, les chiens eux mangeraient sans discontinuer quitte à en être malade, ma maîtresse lui donne deux fois par jour matin et soir, pour moi elle me remplit mon assiette le matin, il lui arrive d'oublier, elle n'est pas encore bien habituée à moi, pourtant j'ai compris que je ne suis pas son premier chat, il faut dire que le matin parfois elle dort debout. Je lui rappelle ma présence en me positionnant à côté de mon assiette et employant un miaulement quelques octaves plus hauts que ceux du matin ... pas de roucoulades.
Le soir j'aime bien faire un tour sur le balcon regarder les lumières, ce ne sont pas celles de Lisbonne, ta maman nous parle de sa ville natale, seulement 5 ou 6 qui se courent après.
Ensuite arrive l'heure de dormir, j'assiste comme tout le monde au couché de la grand-mère, Lola n'oublie pas de prendre sa place dans le lit, on ne sait jamais si je la lui chipais, non pas question je suis ma maitresse et je fais ce qu'elle fait, soit je regarde la télé, soit je me mets à l'ordinateur, enfin ...à côté, soit je lis... toujours à côté... ou on dort tout de suite côte à côte.
Mitsou regardant la télé
Comme ma maitresse laisse la porte de sa chambre ouverte la nuit je trafique, je vais manger, boire, faire mes besoins. La nuit j'ai envie de bouger, il parait que mes semblables ceux qui ont la chance de pouvoir aller dehors en profite surtout la nuit aux beaux jours particulièrement .... je suis un sage je me contente de ce que l'on peu m'offrir surtout si l'on m'aime et ça rien ne peu le remplacer..
Voilà Amélia la vie d'un chat des villes, tu picoreras ça et là dans les ingrédients de ma vie de tous les jours pour je l'espère faire une dissertation avec des mots à toi afin de satisfaire ton professeur.
Viens me voir avec tes sœurs, comme ça tu pourras vraiment dire que tu me connais.
signé: Mitsou le chat
Mitsou
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Parure de la femme Art nouveau 1901 - 1902 crayon et blanc sur papier Alphonse Mucha
Belle époque et les années folles
Le soleil entre dans la pièce, je suis assise sur le canapé, face à moi sur le mur une grande photo de ma grand-mère, yeux dans les yeux nous nous observons, la photo a été prise autour de 1919 elle doit avoir 21 ans, 4 ans après elle décède de la tuberculose laissant une petite fille de 9 mois (ma mère) à l'époque la tuberculose faisait du ravage.
Elle est vêtue de noir en deuil de son frère mort en 1915 sur le champ de bataille, comme l'on disait alors, à Verdun, là aussi table rase a été faite de ces petits gars plein d'espoir dans la vie et leur futur.
Mais là ne sera pas mon propos, aujourd'hui je suis plus légère que ça.
Photo personnelle ma grand-mère
Le regard franc, discrètement souriante, la tête penchée repose sur sa main repliée, le bras accoudé sur un haut guéridon, photo classique de l'époque, elle attend patiemment que le photographe est accompli son œuvre, en ce début de siècle le temps ne se mangeait pas à toute vitesse.
Sa taille parait mince, la robe stricte bien coupée rehaussée d'un col en dentelle, sa mère (mon arrière grand-mère) quant elle parlait de sa fille n'oubliait pas de dire que celle-ci aimait beaucoup la dentelle et était très coquette, adorable grand-mère qui essayait de rendre vivantes les vies de ses deux enfants.
Mes pensées parties du tête à tête avec ma grand-mère divaguent maintenant dans ce que fut la mode en ce début du siècle dernier et du foisonnement artistique disons de 1900 à 1938.
1898/1900...1918/1920 Art nouveau ou Belle époque
L'art nouveau est végétal tout en arabesque tout se transforme, meubles, objets, bijoux, architecture, les vêtements féminins changent, les artistes et créateurs cherchent de nouvelles façons d'appréhender la vision des choses, la nature les inspire.
Cheminée d'après dessin d' Alphonse Mucha réalisé pour le joaillier Georges Fouquet
Art nouveau 1900 déposée au musée Carnavalet en 1941 Beaux Art magazine
Les femmes s'essaient à la jupe culotte qui fait son entrée dans la haute couture lancée par Paul Poiret et Messieurs Béchoff - David,
Trotteur zouave 1911 jupe pantalon l'Illustration
A cette époque le vélo est très prisé, commence les promenades entre copines,
Photo personnelle - vers 1919
Ces dames se mettent sérieusement au tennis, robe longue et chapeautées,
Tennis woman Juin 1912 championnat international masculin, féminin à St Cloud - l'illustration
1918/1920.. 1938 Art Déco les années folles
Fini les belles arabesques, les lignes deviennent droites, plus froides mais aussi la liberté d'en montrer plus se fait sentir, les artistes, les créateurs deviennent presque minimalistes, du pratique avant tout, mais artistes et créateurs ont une inspiration qui ne tarit pas, l'élégance existe toujours, les beaux objets, les beaux meubles, les beaux bijoux se retrouvent sous d'autres formes.
Primevère 1926 Magritte lithographie sur papier - Beaux Arts magazine
De 1919 à 1933 l'école du Bauhaus (Allemagne) cherche à créer des objets des meubles le plus pratique possible, l'idée est aussi de démocratiser afin que tout un chacun puisse accéder au modernisme.
Tables gigognes 1927 placage de frêne noir laqué, verre peint réalisation Josef Albers école du Bauhaus - Beaux Arts magazine
Pendule de cheminée Art Déco 1920/1930 bronze - marbre
La garçonne est libre de son corps plus de corset, les jambes respirent, les cheveux sont courts,
Courses à Auteuil 1926 une élégante
En presque 40 ans l'évolution picturale a fait du chemin en même temps que l'industrie qui apporte petit à petit du bien être pour la vie de tous les jours, le monde est en ébullition, on met les bouchées double, vite, vite le temps presse.
Gelb-Rot-Blau 1925 huile sur toile Wassily Kandinsky - Beaux-Art magazine
Les femmes riches ou pas veulent toutes êtres habillées en Chanel, les journaux de mode, d'initiation à la couture et de modèles à faire chez soi se vendent par quantité, chacune fait marcher sa machine à coudre Singer,
Elégante en Chanel 1939
Et pourtant petit à petit s'approche un ciel d'orage, arrive à nouveau le temps de la peur, la catastrophe est suspendue au dessus des têtes, pendant un temps les rêves deviendront cauchemars.
Boule suspendue 1931 Alberto Giacometti plâtre et métal - version de 1965
La guerre a remis son couvercle de plomb, c'est le temps de la vie comme on peu, le mouvement artistique est arrêté, les machines à coudre rapiècent, accommodent, transforment, pour les plus chanceuses la toile de parachute sert de pièce de tissu pour faire un corsage, le rutabaga est recherché, le café remplacé par un ersatz le jus d'herbe d'orge tout ça pour les plus favorisés d'autre prennent des risques pour pouvoir survivre.
Les 30 glorieuses
1945 la guerre finie on reprend ses esprits, tout est à reconstruire, les idées sont en ébullitions, l'inspiration revient, on repart sur le chemin de la création à partir des années 60 tout va de plus en plus vite on est pour avaler la vie par les deux bouts, tout ce qui ce crée est pour faciliter et permettre d'accumuler en une journée ce qu'autrefois on mettait plusieurs jours à accomplir.
Finie les belles courbes, le minimaliste a fait du chemin.
Julie Fleurie
A bigger splash 1967 David Hockney - acrylique - Beaux Arts magazine
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Amour de Dagoly XVIIIe - atelier du Louvre - reproduction en plâtre
Amour toujours
Un petit ange tout de blanc vêtu
Penché du haut de son nuage
Regarde sourire aux lèvres dame vertu
Toute de noire vêtue qui gesticule et enrage
Deux amoureux allongés sur verte prairie
Echangent de tendres baisers
Petit ange tout de blanc vêtu
Se moque de dame vertu
Qui en vain veut s'interposer
Deux amoureux allongés sur le doux tapis ce sont endormis
L'amour et la jeune fille de John Roddam Spencer Stanhope 1877 tempéra sur toile
Dame nature pressée de fêter le printemps
Hier de ma porte fenêtre je voyais un manteau d'hermine assorti de petites notes noires formées par un goute à goute de chandelles de givre qui tombait de l'armature formée en tonnelle au dessus de mon modeste balcon, la neige était tombée avec parcimonie, légère sans abondance elle lutait avec les rayons du soleil qui impatient voulait effacer sa trace.
Troglodyte mignon - l'oiseau mag
Ce matin toujours accompagnée de Cléo ma petite copine quatre pattes nous avons surpris un troglodyte mignon qui nous a fait part de ses possibilités de danseur acrobate perché sur une branche de bouleau, sans doute confus de se montrer ainsi à découvert et aussi certainement étonné de son audace lui si discret, il est reparti à tire d'aile.
La nature commence à dévoiler son empressement par des notes printanières, les minuscules pâquerettes étalent leurs pétales blanches assorties de rose, les violettes timides ce servent de leur feuilles arrondies comme paravent.
Mésange charbonnière Ecopole
La mésange charbonnière fait entendre son chant métallique heureuse d'être l'une des premières à annoncer la transformation de dame nature, elle métallise l'air ne se privant pas, ce petit personnage à couleur d'or a du caractère et aime prendre la tête de toute opération, l'annonce du printemps ce sera elle en premier et personne d'autre ...à bon entendeur salut.
Merlette dans un houx - l'oiseau mag
Le merle dans sa grotte entremêlée de branchages verdoyants d'une haie de thuyas révise son répertoire mélodieux afin d'être prêt à l'ouverture d'une nouvelle saison.
Les bourgeons de lilas eux ce sont montrés très en avance ils luttent pour tenir le coup face à la morsure du gel incisif certaines nuits.
Bref chacun veut être au rendez-vous fin prêt pour fêter l'arrivé du printemps.
Julie Fleurie
Humour à la Kiraz
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Pélican au port de Skala Kalloni - Ile de Lesbos Grèce - Ernestos est la mascotte des pêcheurs
Zoos et liberté
La première fois où j'ai vu des animaux nés dans un autre pays, j'avais 9 ans en 51 au parc de la Tète d'Or à Lyon, ce dont je me souviens ce sont deux ours bruns dans une fosse, nous nous regardions mutuellement le ressenti que j'en ai eu était de la tristesse et de la pitié pour eux, ils avaient à mon goût pas l'air de s'amuser.
La deuxième fois c'est au zoo de Vincennes à Paris j'avais 26 ans en 68, l'effet n'a pas été plus positif que la première fois j'en retiens les vas et viens d'une Hyène dans sa cage qui demandait qu'à être délivrée et dans un parc de petite surface des lions à l'air morose, sortant du zoo je me suis jurée de ne plus rentrer dans pareil lieu.
Eléphants zoo de la Palmyre Charente Maritime - photo personnelle
Les vœux pieux ne sont pas toujours tenus, fin des années 90 j'ai fait connaissance du Zoo de la Palmyre en Charente Maritime, j'y suis retournée dans les années 2000 là j'ai constaté que les animaux étaient en formes et dans de meilleurs conditions. Des progrès ont été accomplis depuis les années 50/60, les espaces et enclos élargis, nous prenons conscience que l'animal a besoin qu'on lui laisse une certaine autonomie, qu'on lui ôte ses entraves.
Ours polaire - zoo la Palmyre - photo personnelle
A la télévision nous voyons des zoos qui sont devenus des parcs animaliers, ces parcs d'après les explications sont des lieux de conservation de certaines espèces en voie de disparition, ils ont plus d'autonomie, bien nourris et soignés.
Girafes - zoo la Palmyre - photo personnelle
Les parcs nationaux et les réserves sont intéressants, l'homme comprend et accompli de belles choses vis à vis des animaux sauvages.
Manchots du Cap des Aiguilles extrème Sud Ouest de l'Afrique - Parc de Boulders Beach - L'oiseau mag;
Au fur et à mesure que les siècles avancent le partage du territoire terrien entre humains et faune sauvage est affaire de compréhension et de bien vivre en se côtoyant, facile à dire difficile à mettre en pratique.
Un jeune lion - Ouganda parc national Queen Elisabeth - l'oiseau mag.
Il y a bien des aléas à surmonter, difficile de partager un espace qui rétréci, le champ de liberté devient un dilemme, essayer de faire vivre côte à côte une faune sauvage et l'humain est ce impossible ? se faire une opinion à ce sujet est complexe, nous voyons dans nos belles contrés montagnardes la joute entre les pour et les contre.. compliqué de faire côtoyer l'homme et ses troupeaux qui sont son gagne pain et l'animal sauvage réintroduit pour rééquilibrer les besoins naturels et nécessaires à la nature.
Lynx (baillant) dans le massif du Bugey - Ain France l'Oiseau mag.
L'homme et l'animal sont utiles l'un pour produire de quoi manger à ses semblables, l'autre pour réguler la vie végétale et animal.
Renard roux réserve ornithologique du Teich France - photo Eric Laucher - L'oiseau mag.
La liberté est un bien que tout être vivant recherche, elle se gagne souvent à coup de sacrifices, les animaux sauvages passent la majorité de leur temps à chercher, traquer de la nourriture pour eux et leur progéniture, au repos ils sont aux aguets, au moindre bruit à la moindre vibration il faut partir, la majorité d'entre eux ont un prédateur.
Ours polaire Ile de Spitztberg archipel du Svalbard Norvège - photo Laurent Cocherel - L'oiseau mag.
Quant ils sont enfermés, parqués ou tout leur est fourni sauf la porte ouverte, ont-ils la possibilité comme nous de s'évader par la pensée ? à quoi rêvent ils ? Quant nous les regardons comme des bêtes curieuses.
Capucin moine - Costa Rica Forêt des Tropiques - photo de Sylvain Lefebvre - L'oiseau mag.
Et par dessus tout ça se rajoute le changement climatique, l'équilibre et la survie de certaines espèces sont en jeu et posent de nouveaux problèmes à l'homme qui lui-même devient petit à petit fragilisé.
Phoenicopterus ruber ruber sous espèce américaine du Flament rose - L'oiseau mag.
Le temps n'est pas si vieux fin XIXe début XXe où l'on montraient des humains par ce qu'ils n'avaient pas la même couleur de peau et la façon de vivre que les Européens, par exemple 1889 exposition universelle à Paris le "village nègre" et ses 400 Africains exhibés sur l'esplanade des Invalides au milieu des pavillons coloniaux.
Autruche Zoo de la Palmyre - Photo personnelle
Je salue mes amis blogueurs qui font de si belles photos sur ce qu'ils ont à leur porté faunes, oiseaux, paysages, je suis toujours heureuse d'aller les admirer.
Julie Fleurie
Un peu d'humour
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Photo inconnue
Une histoire tirée par les cheveux
J'ai rendez-vous chez le coiffeur, je suis à l'heure, j'ai toujours aimé prendre soin de mes cheveux.
Le salon est ambiance Covid, masques, paravents, blouses et collerettes de protections plastique souple, le cadre est posé, miroirs en attente de refléter une demie image de soi plus belle qu'à l'arrivée.
Le Maestro des lieux s'avance vers moi, me salut et rajoute "Il me semble qu'il n'y a pas très longtemps que nous nous sommes vus?" je réponds "en effet je suis venue au début de ce mois" m' examinant ayant l'air de ce demander ce qu'il peu rajouter ou enlever il me dit "que voulez-vous que je fasse?" moi, d'expliquer "j'aimerai que vous me coupiez les cheveux très courts, en un mot que vous changiez ma coiffure du tout au tout, j'en ai mare de voir toujours la même tête en face de moi quant je me regarde, vous comprenez je suis ma seule interlocutrice actuellement, quant je me vois en reflet je ne me supporte plus et ça me fou le cafard" habitué sans doute à entendre tout et n'importe quoi et surtout ne jamais vexer le client, il acquiesce et me présente sa panoplie de protection... à enfiler. Je sais que je suis en de bonnes mains, c'est un homme de l'art de la coupe, il adore ça, le voilà attrapant un de ses ciseaux, il en a toute une collection, il commence à ciseler ma future coiffure.
Assise, je détaille mon Figaro et me dit qu'à le voir on aurai sans doute pas envie de ce faire coiffer par lui car depuis quelque temps il a l'air, c'est le comble, d'avoir perdu le goût d'entretenir sa chevelure, depuis la dernière fois ses cheveux ont encore poussés, ils auréolent son visage, ils sont bouclés, très bruns, longs, touffus et surtout ils partent dans tous les sens, il me fait penser à un portrait du XVIe siècle de Sébastien del Piombo, homme en armure, bien que l'homme en question à le cheveu plus court et discipliné il est lui aussi très brun et bouclé à la main il a une arme moyenâgeuse, mon barbier lui a des ciseaux et n'est sans doute pas un combattant, en fait il ressemble à un caniche, avant de partir il faut que je lui donne l'adresse de la toiletteuse de Cléo, ma petite chienne.
Homme en armure de Sébastien del Piombo 1512
Petit à petit une nouvelle image se dessine, apparaît une tête de carlin à poil raz, gris argenté, terminant son travail mon coiffeur, lui, s'est transformé en bichon super bouclé que l'on aurai teint en noir!... nous faisons la paire... pour parfaire le tableau le Maestro me dit "votre petite chienne va pas vous reconnaître" et moi je pense "face à un carlin elle va prendre peur" tout haut je lui fais des compliments sur sa technique de transformation.
Je m'en retourne chez moi inquiète de savoir si ma chienne me laissera rentrer.
Julie Fleurie
Robe Sisters de William Wegman photographe 1994
Petits lapins
Dans mon jardin
courent des petits lapins
Dans mon jardin
poussent des lupins
Dans mon jardin
jouent des petits lutins
Dans mon jardin
petits lutins, petits lapins
Dans mon jardin
font voleter de la poudre de perlimpinpin
Dans mon jardin
petits lutins, petits lapins
font des rondes, des pirouettes, grimpent aux sapins
Dans mon jardin
petits lutins, petits lapins
sont de petits coquins
Dans mon jardin
petits lutins, petits lapins
sont de vrais copains
Julie Fleurie
Carte postale
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Little Thinker in silence de Yoshitomo Nara 2016 (Japon) céramique - sculpture zen Beaux Arts magazine
Douceur d'un visage
Douceur d'un paysage
Douceur d'un regard
Douceur capturée au hasard
Douceur d'une caresse
Douceur d'un mot plein de tendresse
Coupe de macarons - photo Art et Décoration
Douceur gourmande
Douceur d'un parfum lavande
Douceur musicale
Douceur animale
Douceur d'un soir d'été
Douceur du verbe exister
Le violoniste Marcellin Gilbert Desboutin 1823/1902 - huile sur toile
Douceur d'un enfant
Douceur d'un instant
Douceur chaleureuse
Douceur heureuse
Douceur d'une couleur
Douceur d'une fleur
Un matin à l'étang 1899 Gustave Klimt - huile sur toile
Douceur d'un jour d'été
Douceur dont il faut se délecter
Douceur sans condition
Douceur dans l'émotion
Douceur de velours
Douceur toujours
Julie Manet ou l'enfant au chat Pierre Auguste Renoir 1841/1919 - huile sur toile
Douceur d'un moment
Douceur vécu pleinement
Douceur d'une présence
Douleur d'une absence
Julie Fleurie
la musique (Agathe Calmel) peintre Ernest Hebert 1882 Beaux Arts magazine
La vie plus douce
Au jour le jour la vie s'écoule parfois l'humeur est joyeuse, triste ou plate. La routine est dure à porter mais il faut tout de même avancer.
Aujourd'hui l'humeur flotte entre blanc et noir, souvenirs joyeux, présent sombre.
Je décide de me plonger dans la douceur de vivre, la gourmandise, le confort, le plaisir des yeux, tout un panel de bien être se matérialise.
1) le lieu un jardin, une tonnelle :
Photo - Art et Décoration
2) Je cueille des roses pour faire un bouquet :
Photo personnelle - roses du jardin
3) J'en pose près du cadre photo d'un de mes ancêtres :
Photo - Art et Décoration
4) Une coupe de fruit pour me rafraîchir :
Photo - Art et Décoration
5) L'ancien abreuvoir de pierre met en valeur les hortensias, que j'admire au passage :
Photo personnelle
6) le livre posé sur le banc de pierre attend que je le reprenne à la page où je l'ai laissé :
Photo - Art et décoration
Je m'installe, tout d'un coup la vie est plus douce.
Voilà ce qu'il fallait faire, je deviens mon thérapeute, mon psychanalyste, je suis comme le plongeur qui arrive au fond et qui donne le coup de pied qui lui permet de remonter à la surface.
Je vous invite venez me tenir compagnie.
Julie Fleurie
Couleurs tendres fondues - extrait (extrait d'une photo de publicité pour un champagne)
Le parfum
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve.
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.
Baudelaire
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