-
painted lady 4 - Jessica Harrison 2014 céramique émail peint
La femme au pluriel
La femme est au pluriel, elle est multiple dans tous les instants de la journée, il faut bien le dire aussi elle excelle dans beaucoup de cas. Je suis femme je ne vais pas me gêner pour "vous" faire des compliments qui "vous" sont bien dû !... la plupart allez vous reconnaître mes chères semblables.
La femme a été idéalisée en particulier en représentation artistique, littéraire sublimée parfois désavantagée, méritons nous cela?.
Femmes d'hier, femmes d'aujourd'hui sommes nous différentes ?, femmes d'ici, femmes d'ailleurs sommes nous semblables?.
Nous avons en commun sans doute l'instinct maternelle pour la majorité, mettre en priorité le bien être des enfants les nourrir, les protéger etc..
Méditation 2017 photographisme - Nicolas Bigot
Nous prendre la tête pour un oui ou un non c'est bien connu la femme s'affole pour un rien quant ça touche ses enfants particulièrement, dans bien des cas elle fait souvent preuve de sang froid.
N'empêche que d'efforts, de stratagèmes à fournir pour celles qui se retrouvent seules à élever leurs enfants et travailler, quant ce n'est pas a chercher du travail.
Chez nous les femmes qui ont fait des études et trouvé un job rémunérateur, peuvent subvenir aux besoins matérielles, bien entendu elles ont beaucoup à donner de leur personne, celles d'hier et ce n'est pas si vieux je parle de ma génération, travaillaient mais étaient rarement reconnues aussi bien pécuniairement, par ce que mal payées, que physiquement, même si elles avaient un emploi de niveau supérieur le salaire n'était pas à la hauteur et il fallait vraiment gagner sa place convoitée en premier par les Messieurs, cela par contre existe toujours les femmes doivent prouver leur capacité avec 2 fois plus de preuves et sont souvent encore en comparaison pas rémunérées à hauteur de leurs responsabilités .
Cependant actuellement les différences de salaires hommes, femmes au même niveau commencent petit à petit à se combler...d'après ce que j'entends!...; il n'en est pas de même dans tous les pays développés.
Chez nous c'est compliqué, quant l'on a pas fait d'études ou sommes peu diplômés pour gagner correctement sa vie, cela s'applique au féminin comme au masculin, à ces demandeurs d'emploi, mal rémunérés, souvent leur sont confiés des travaux qui requièrent de l'attention à la personne ce qui est parfois une grande responsabilité et peut être lourd de conséquence, leur sont aussi proposés des travaux qui aux yeux de certains ne sont pas très reluisants ou représentatifs, pourtant plus que nécessaires au confort de notre société qui ne mesure pas les efforts accomplis tant physiquement que psychologiquement pour être en estime de soi-même et se faire reconnaître par "les autres", ce sont ceux que nous ne voulons pas voir, certes qui nous paraissent utiles mais font parti du "paysage".
Giotto verre soufflé et gravé - Allessandro Mendini 2005
Les invisibles sur notre planète existent toujours.
Chez nous ne négligeons pas cependant le nombres d'hommes qui conviennent, apprécient dans le travail et autres conditions, de la nécessité du binôme homme, femme.
De plus en plus ( me semble-t-il) ceux-ci abolissent le côté macho qui les faisaient se considérer comme étant les seuls à avoir droit à tenir les rênes du foyer, les seuls à avoir le droit de diriger en bien ou en mal la maisonnée, après tout étant ceux qui souvent ramenaient le plus gros salaires.
D'ailleurs nous sommes très heureuses des échanges, du travail en commun, de la communication, que nous pouvons accomplir avec la gent masculine quant ceux-ci sont de bonne fois et "nous aussi" reconnaissons le. En fait nous nous devons beaucoup les uns et les autres.
St Georges et le dragon - Paolo Ucello 1470 huile sur toile - extrait
Autrefois et ce n'est pas si vieux encore au XIXe siècle les femmes apportaient leur dote dans la corbeille de mariée, le mari en devenait le détenteur et en faisait ce qu'il voulait.
Femmes d'ici et d'ailleurs comme on le sait servent encore à leur mariage de valeur marchande dans certaines contrées du monde.
Blackface I - Béril Gülcan 2015 photo
La coquetterie est bien agréable en tant que femme j'ai beaucoup aimé.
Se plaire en premier à soi même donne de l'assurance, on se sent bien même si au regard des autres on peu être perçue comme originale, pas à leur goût... les goûts et les couleurs n'est ce pas!.. !......!
Les messieurs eux aussi sont coquets, je remarque de plus en plus de cheveux teints chez eux, ils vont chez l'esthéticienne, ils ont autant le souci de plaire ou faire bonne impression que nous, tout ça naturellement en en ayant les moyens, les femmes sont plus malignes riches ou pas elles trouvent toujours la possibilité de s'embellir.
Harmless woman - Louise Bourgeois 1969 - bronze patine dorée
Personnellement j'ai toujours appréciée d'être née au féminin, être bien dans la peau qui nous a été donné à la naissance est une chance.
Je penses à ceux ou celles qui à l'intérieur d'eux même ne sont pas à l'aise avec leur sexe, ce doit être terrible, quant en plus les proches ne veulent pas en convenir, quelle souffrance de se découvrir différent, s'accepter et en finalité se sentir bien dans ce que le hasard a fait de nous, c' est la chose primordiale pour pouvoir vivre toute une vie qui déjà pour la plupart d'entre nous ne fait pas toujours de cadeaux, il y a bien assez d'épreuves à surmonter, si il faut en plus prouver que l'on est de tel ou tel genre humain c'est absurde. Ce qui compte est bien ce que l'on est intérieurement vis à vis de soi et des autres.
Emilie - Florence Obrecht huile sur bois 2018
Heureusement que l'on commence à comprendre que c'est le hasard biologique des cellules qui fait que l'on naît d'un sexe défini ou pas, ça a toujours existé.
La société veut toujours se rassurer et étiqueter le genre humain comme des clones, quel dommage, le plaisir de la vie est d'avoir une personnalité et non pas de ressembler à l'autre, c'est un enrichissement d'être soi-même, le principal est de nous accepter et de nous aimer pour ensuite faire du bien à l'autre.
Julie Fleurie
Fille de Dalécarlie tricotant 1901 -Anders Zorn (Suède)
Humour à la Kiraz
8 commentaires -
Art et Décoration
Nourritures terrestres
La terre nous nourrie c'est bien entendu, elle fait ce qu'elle peu en tous cas, nous ne sommes pas sérieux parait-il nous devons la, nous, ménager ceci est affaire de bon sens, de bon vouloir et pire de bonne entente entre nous tous, mais pas seulement, il faut que ça se passe dans tous les pays, vaste programme mis sur la table si je puis dire depuis de très longues années; espérons que l'humain et le monde vivant autre qu'humain en sorte sain et sauf, sinon sans trop de dégâts.
Bien entendu ma petite rubrique de la semaine n'est pas partie pour faire la leçon ou donner des solutions, je suis trop minuscule, ignorante et incapable intellectuellement de m'y atteler.
Par nourriture terrestre je veux tout simplement parler de ce que nous apporte notre planète comme nourriture à ingérer bien sur et comme nourriture picturale, artistique, visuelle, chez nous avec nos 4 saisons nous avons sous les yeux tant de belles choses à voir.
Cèpe - l'Oiseau mag
L'automne et ses champignons girolles, chanterelles, cèpes, trompette de la mort, les fruits pommes, noix, raisins, poires, pruneaux, coings, châtaignes etc..etc.. Belle farandole de nourriture que l'on savoure après être aller les cueillir ou que l'on puisse sublimer par n'importe quel moyen artistique.
Art et décoration
Tout se mélange fruits, végétaux, fleurs se marient en un beau tableau, nourriture et esthétisme, tout cela nous veut du bien et nous nourri, sans oublier les êtres vivants animaux, insectes, oiseaux qui eux aussi pour certains sont attirés par les couleurs, les parfums ils consomment et servent comme nous le savons de polinisateurs, eux et nous partageons, pas toujours équitablement, dame Nature
Chlorophorus varius sur un Alluim l'oiseau mag
Semi Apollon femelle sur Sphagis
Je ne peux pas m'empêcher de parler des fleurs, celles-ci nous accompagnent tout au long de notre vie de la naissance à la mort. Elles appartiennent à tous, humains, insectes, oiseaux et j'en oublie certainement.
Elles sont présentent aux mariages, aux rencontres amicales, familiales, aux remises de médailles, sur les tables des grands de ce monde, toutes les portes leur sont ouvertes demeures modestes, demeures prestigieuses.
On en fait des colliers de bienvenue.
On leur donne même la parole, pour traduire nos sentiments : Azalée : amour sincère, joie d'aimer, Bégonia : cordialité, amitié sincère, la fleur de Cactus : amour maternelle, Pissenlit : jalousie, Seringa : mémoire, Rhododendron : danger ou premier amour, Crocus : joie et jeunesse, Zinnia : amour durable etc...
Méli mélo de fleurs Art et décoration
Pour ceux qui connaissent leur langage elles sont en quelque sorte la signature de leurs émotions et intentions.
Un jardin rempli de fleurs, quant l'on a la chance d'en avoir un, apporte apaisement, beauté, joie de s'en occuper, sur une toute petite surface balcon par exemple les voir s'épanouir, s'ouvrir par une belle journée ensoleillée donne de la gaieté, enrichi le lieu.
Les fleurs peuvent servir de nourriture le cas échéant elles décorent un plat elles sont comestibles, cela fait belle impression une assiette qui a ... du cachet, il n'y a pas de frein à leur utilisation, ci-dessous un créateur de vêtements de luxe anglais Alexander Mc Queen les a utilisé en vêtement : fleurs fanées recyclées vous voyez jusqu'où vont nos bonnes intentions pour le bien de la planète!!!...
Le recyclage Alexander Mc Queen 2007 - Beaux art magazine
La nature est notre survie, elle nous donne à manger, à respirer, à sentir, à nous réjouir de sa vue, à nous inspirer, à réfléchir elle est nécessaire à notre bien être, nous l'aimons.
Julie Fleurie
*************
Extrait de Verger... Rainer Maria Rilke
Verger
1
Verger : Ô privilège d'une lyre
de pouvoir te nommer simplement;
nom sans pareil qui les abeilles attire,
nom qui respire et attend...
Nom clair qui cache le printemps antique,
tout aussi plein que transparent,
et qui dans ses syllabes symétriques
redouble tout et devient abondant
7
Heureux verger, tout tendu à parfaire
de tous ses fruits les innombrables plans,
et qui sait bien son instinct séculaire
plier à la jeunesse d'un instant.
Quel beau travail, quel ordre que le tien!
Qui tant insiste dans les branches torses,
mais qui enfin, enchanté de leur force,
déborde dans un calme aérien.
Tes dangers et les miens, ne sont-ils point
tout fraternels, ô mon frère?
Un même vent, nous venant de loin,
nous force d'être tendres et austères.
Rainer Maria Rilke
Pommier verger en Alsace - photo Claude Foessel - L'oiseau mag
Extrait de Verger.. Rainer Maria Rilke
20
La petite clématite se jette
en dehors de la haie embrouillée
avec ce liseron blanc qui guette
le moment de se refermer.
Cela forme le long du chemin
des bouquets où des baies rougissent.
Déjà? Est-ce que l'été est plein?
Il prend l'automne pour complice.
Rainer Maria Rilke
Photo personnelle
5 commentaires -
Mésanges bleues photo Vincent Munier - L'oiseau mag
Rencontres
Aujourd'hui assise à ma table "de travail", venant de voir passer un escadron de pigeons "des villes" ils n'ont pas eu le choix, ce qui a été une bourgade où nous vivons eux et moi devient petit à petit une petite ville encore près adolescente + de 5000 habitants tout de même, la grande chance que nous avons, les pigeons et moi, à nos pieds la Loire, la campagne, des terres cultivées, nous sommes donc à moitié rats des champs et rats des villes. Ma pensée s'envole si je puis dire, vers des rencontres au gré de mes promenades sans souci de les dater, simplement résurgence de moments.
Image des pigeons dans la tête je me dis : quelle est la recherche essentielle que nous avons nous humains et les autres êtres vivants ?... nous nourrir, et procréer ....pour après en ce qui nous concerne "les humains" une fois l'estomac rempli correctement assuré et le cas échéant avoir procrée, il nous reste à réaliser ce que bon nous semble ou plutôt pour la plupart d'entre nous travailler afin de satisfaire le besoin essentiel ce nourrir, ensuite faire ce que bon nous semble, cercle vicieux.
Promeneuse solitaire me voilà sur le chemin de ceux rencontrés qui vivent à deux pas souvent des humains, des êtres croisés à la recherche de leur pitance pour eux et aussi leurs petits, ou engranger afin de prévoir des moments plus difficiles. Rencontres de ceux qui demandent rien à personne simplement qu'on ne bouscule pas trop leur habitat qui se réduit irrémédiablement, nous humains étant de plus en plus nombreux nous gagnons du terrain, c'est obligatoire, probablement que certains choix pourraient être évités.
Quelques rencontres avec ceux qui par prudence se cachent de nous ou carrément nous ignorent.
Raton laveur - internet
Tu n'as pas eu le temps de te cacher, j'ai pu admirer ta queue annelée et ton beau manteau gris brun, ta jolie tête aux yeux vifs, tu paraissais aussi gros que ma petite chienne 7 à 8 kgs environ, le lieu propice à ta nourriture ... la Loire qui se prélassait dans un de ses fameux gours (trous d'eau) et devait t'apporter la nourriture aquatique dont parait-il tu es friand, je ne sais pas si tu avais été capturé et t'étais enfui ? mais apparemment tu préférais nous éviter à notre vue tu as disparu dans une haie de buissons abondants, il était évidant que la présence d'humain et canin n'était pas un plaisir pour toi.
Huppe fasciée - L'oiseau mag
Plusieurs fois il m'a été donné de te rencontrer tout simplement dans différents jardins, pas farouche si l'on ne s'approche pas de trop près, tu continues à chercher vers et insectes, ton bec m'a toujours impressionné et ta huppe en couronne te donne un air royal, j'ai toujours pensé que l'humain ne t'impressionnai pas, que même tu lui montrais ton indifférence.
Pic noir graphisme Yann Le Bris - L'oiseau mag
Une seule fois j'ai pu te voir, assez confortablement installée lunettes d'approches collées aux yeux, ayant entendu le fameux "toc toc" je me suis précipité pour enfin t'apercevoir, tu étais assez loin mais à découvert, l'arbre dont tu t'occupais avec beaucoup de conviction était démuni de ses feuilles par ce que ayant fini ou presque son existence et peu entouré de ses congénères. Tu te doutais de rien et continuai le travail commencé, tu étais magnifique ta calotte rouge indiquait que tu étais un mâle, cherchant des insectes xylophages, ta pitance, si tu avais su que tu étais repéré tu serais parti à toute vitesse ma proximité t'aurai fortement déplu.
Héron cendré - L'oiseau mag
J'ai eu la chance de te voir tant de fois, silencieux, patient, fin observateur tu es aussi fidèle à ton lieu je te vois quant je vais sur le pont de la Loire chez moi, toute l'année seul ou accompagné de ton ou ta conjointe qui se tient un peu plus loin, l'œil aiguisé attendant le moment propice pour pécher ton repas, dans l'année aussi l'aigrette garzette a son coin à elle; personne ne se bat le garde manger Loire nourri tout le monde, tu picores aussi dans les près qui la borde, tu as une nourriture variée même des petits mammifères parait-il, ton vole est agréable à voir on sent que tu es déterminé, tu te déplaces sans faire de bruit si un pêcheur vient se mettre sur ton territoire.
Chevreuil femelle une chevrette - photo Gregory Smellinckx - L'oiseau mag
Jolie chevrette, nous nous sommes regardées et comprises je t'ai assuré du regard que je ne dirai rien et que tu pouvais étancher ta soif, ta belle robe chamois luisait sous le soleil, tes yeux très doux ne paraissaient pas trop inquiets, nous sommes reparties chacune de notre côté.
Guépier d'Europe - L'oiseau mag
Je vous ai vu une seul fois, vous étiez un groupe d'à peu près une dizaine d'individus, vous vous êtes posés comme un seul homme, peut-être arriviez vous d'Afrique du sud pour nidifier par chez nous, vous vouliez sans doute vous reposer quelques instants. Votre arrivée sur les branches de cet arbres complètement dénudé dont la cime était légèrement plus haute que moi, j'étais sur le pont donc perchée et ai vu cette nuée aux couleurs chatoyantes comme un arc en ciel, vous faites parti d'un beau souvenir pour moi, dès que j'ai bougé l'envol a été immédiat.
effraie des clochers - l'oiseau mag
Notre rencontre était un mauvais jour pour toi. Au bord de la route blessée sérieusement je t'ai recueilli, pour rapidement t'emmener au centre LPO de St Etienne qui à l'époque recevait encore les oiseaux blessés, maintenant il faut aller dans un centre bien plus loin dans les monts du Lyonnais, je salue d'ailleurs au passage le travail de sauvetage que font ces bénévoles, ils sont envahis d'oiseaux blessés. Il me semble mais je ne m'en souviens plus très bien que tu as été sauvé. J'ai eu le temps ce jour là d'admirer ton magnifique plumage et constater que tu avais une belle envergure, tu es un être particulier, très beau avec quelque chose d'irréel.
Martin pécheur - Ecopôle du Forez
Fulgurance de ta couleur bleu vert suivant les rayons solaires qui passe sous mes yeux, je sais où tu habites pas très loin de chez moi, mais je ne suis jamais arrivée à te voir tranquillement installé sur ta branche, j'admire ces photographes animalier qui captent toi et toute la faune sauvage, quel patience ils ont, leur amour de la nature est incontestable et leurs photos si belles. L'humain !... tu ne veux pas en entendre parler, en aparté je te dirai que tu as raison. Habile pêcheur toi aussi tu profites de la Loire.
Sanglier - Ecopôle du Forez
Bien sur je t'ai vu mais ne dévoilerai pas où, tu courrai pour vite pouvoir te fondre dans les fourrés, tu étais à découvert; il faut être ingénieux quant nous les humains nous te laissons peu d'endroits sauvages pour te nourrir, bien sur tu fais du dégât dans les cultures mais tu existes et a faim tes petits aussi, je crois savoir que tu es d'une grande intelligence. Le partage est compliqué avec l'homme, territoire, nourriture, tranquillité ....
Coucou gris - Ecopôle du Forez
Nous nous sommes vraiment rencontrés et presque percutés, une seule fois. Dans mes promenades au mois de Mai j'étais contente de t'entendre, le porte monnaie dans la poche pour avoir des sous toute l'année !..., donc tu es un oiseau de bonne augure, je tairai bien entendu ta mauvaise manie à squatter. Le jour de notre rencontre tu volais comme un dératé sans rien regardé, tu es passé à quelques centimètres de moi à toute allure et moi ébahie j'ai vu arriver cette grosse boule de plumes gris foncé et gris clair rayé, tu as été aussi surpris que moi et légèrement bifurqué, quelle habilité!.... Heureuse de t'avoir vu d'aussi près, rapidement, mais tout de même sachant que tu n'aimes pas te montrer j'étais ravie.... apparition magique. L'humain n'est pas ta tasse de thé.
Julie Fleurie
Un peu d'humour
6 commentaires -
Porte au vitraux - Art et décoration
Des mots et des images
Nous en sommes envahis en faire le trie est impossible tous les jours nous nous levons et nous couchons avec, de quoi en perdre la tête. Et bien tant pis pour vous voici ci-dessous mes mots et mes images, bien entendu vous n'êtes pas obligés de continuer.
Aujourd'hui je leur ouvre ma porte, mon humeur faisant que j'ai mon mot à dire à toutes ces lettres de l'alphabet ajustées les une aux autres, dans des affirmations aberrantes et beaucoup d'ignorance pour certaines, je parle des réseaux sociaux, fake news et Cie .....
Maintenant parfois même dans une réunion amicale, familiale ils trouvent un chemin pour asséner leur soi-disant vérité, je constate que bien souvent quant l'on est pas très sur de ses convictions ou de ses connaissances sur le sujet on va justement à la pêche de la plus facile des réponses, ou de la plus fantaisiste des propositions et parfois la plus nocive, avoir du recul, réfléchir, n'est plus très à la mode, les anciens dans ce moment là peuvent aller se rhabiller avec leur expérience passée, je vous l'accorde ils non pas toujours raison eux non plus, de toute façon ils radotent.
Je fais tout de même, avant de continuer, la part des choses, je sais que certains (réseaux sociaux) sont très utiles et peuvent même apporter des informations ou du réconfort à certains d'entre nous, notre blog lui-même fait parti d'un réseau social qui reste très courtois et permet un lien positif et instructif même, certains d'entre vous me font connaître des lieux ou un savoir faire, d'autre me montre une capacité poétique, esthétique qui me fait le plus grand bien.
J'associe mes mots comme d'habitude à des images de productions artistiques que je détourne de l'intention de leur créateur, il faut dire que de tous temps et encore plus ceux du XXe et XXIe siècle ce qui nous est proposé de voir, d'admirer ou de trouver absurde est sans obligation d'être compris à nous d'interpréter au gré de nos humeurs et quelquefois nos connaissances, c'est très intéressant quant ça nous parle. En l'occurrence les illustrations qui suivent sont choisies par mes "mots".
Prisma humano 2018 - Filip Custic - Beaux arts magazine
Sommes nous bien rattachés aux réseaux sociaux? captons nous bien ce qui se passe sur la planète? impératif tout ça pour pouvoir s'invectiver dans toutes les langues et dire ce que l'on croit être la vérité et qui est simplement notre vérité, sans parler de ceux qui sciemment savent qu'ils manipulent.
Dream journal may 2016 2017 - John Rafman vidéo
Les algorithmes se battent entre eux, chacun croit savoir, internet, smartphones et compagnie sont des champs de bataille, vive la technologie.
Security Summit 2016 - Johnson Tsang - céramique - Beaux Arts magazine
Notre siècle est tellement fait d'échanges verbaux destructeurs que je traduis ma vision de ces bébés en céramique au fait que dès leur arrivée sur terre l'artiste a équipé ses petits d'hommes d'une kalachnikov afin qu'ils puissent se défendre dès les premiers jours. Cupidon en est baba et triste muni dérisoirement de son arc et ses flèches uniquement dédiés à attraper l'amour pour l'offrir aux humains. Il peu aussi représenter un joli mot plein de tendresse, d'apaisement encerclé par des mots qui veulent le transformer en ennemi par ce qu'ils non plus sa traduction sur leur écran, il est le mot à abattre.
Tattoobaby met juwelen - céramique de Carolein Smit 2017 - Beaux Arts magazine
Un enfant qui a déjà l'air stressé, peut-être a t'il peur de sa vie future sur terre, la parole il la donne à son corps par les tatouages, comme ça il n'aura pas besoin d'ouvrir la bouche ses mots ne seront pas mal interprétés... croit-il !.. et il sera à la mode. En fait il se mord les doigts se disant par quel mot vais-je commencer pour être accepté par ce monde tourneboulé.
Il ladro 1980 - Botero - huile sur toile
Allons nous nous sortir de cet envahissement de mots creux cependant chargés de dynamite? faudra t-il prendre notre baluchon rempli de nos propres mots, gravir les montagnes pour les purifier et nous oxygéner le cerveau, retrouver le bon sens.... "des mots"?..
Couple de gypaètes - L'oiseau mag
Les mots ne partent plus en fumés, ils restent collés aux smartphones et Cie de ceux qui les reçoivent surtout quant ils sont absurdes ou qu'ils font mal, nous n'arrivons plus à faire le trie du bon grain de l'ivraie. Prenons notre élan volons plus haut que les mots, algorithmes et réseaux sociaux.
J'ai fini ma diatribe pas trop violente j'espère, contre les mots et réseaux sociaux, moi même je les utilise et fait passer "ma" vérité qui après tout n'est pas évangile, heureusement que ceux qui me suivent sont libre d'en faire ce qu'ils veulent.
Puisque vous avez eu la patience d'aller jusqu'au bout , je vous offre ce panier rempli de fruits d'automne, les raisins sont mûrs à point régalez-vous de leur suc.
Julie Fleurie
La pivoine
L'iris dort, roulé en cornet sous une triple soie verdâtre, la pivoine perce la terre d'une
raide branche de corail vif et le rosier n'ose encore que des surgeons d'un marron rose,
d'une vivante couleur de lombric... Cueille pourtant la giroflée brune qui devance la tulipe, elle est
colorée, rustaude et vêtue d'un velours solide, comme une terrassière... Ne cherche pas
le muguet encore entre deux valves de feuilles, allongées en coquilles de moules,
mystérieusement s'arrondissent ses perles d'un orient vert, d'où coulera l'odeur souveraine...
Colette
Les vrilles de la vigne
(L'herbier de Colette de Marthe Seguin-Fontes éditions du Chêne)
photo personnelle - nos iris
7 commentaires -
D'une génération à l'autre
Continuité de la vie sur terre, besoin indicible de reproduire notre espèce, l'humain indispensable... à la planète?...
Ci-dessous histoire de photos, une famille lambda, un dimanche à la découverte de ses racines.
Photo début XXe siècle
Ce jour là après un copieux repas à la table familiale où se tiennent l'arrière grand mère née en 1939 représentant la 1ère génération, ses filles née en ce qui concerne l'ainée en 1960 2ème génération, ses petits enfants dont l'ainée née en 1988 3ème génération, ses arrières petits enfants dont l'ainée née en 2012 4ème génération.
Photo début XXe procédé charbon inaltérable
Tout ce petit monde ce dimanche là a demandé à voir les photos de famille, ayant l'intention pour deux des protagonistes de mettre en route un arbre généalogique, voilà que sur cette grande table familiale s'étalent sorties de boites et de vieux albums, des photos représentant un bon siècle de la vie des ascendants jusqu'aux années 2005 environ, après il faut aller consulter l'ordinateur.
1943 poussette d'époque garantie
Ecoute attentive, questionnements, interrogations la grand-mère n'arrive pas toujours à connaître ou reconnaître qui est qui, il y a des photos de sa belle famille qui ne lui disent rien et même dans sa propre famille.
Fin 1910
Les photos début du siècle dernier ont la cote, exclamation de la jeunesse qui trouve que leurs ancêtres a leur âge faisaient drôlement vieux, leurs mères et grand mère de leur rétorquer que ce sera la même chose les concernant pour leur descendants.
photo d'école 1901
photo d'école 1905
photo d'école 1932/33
Beaux visages, allures fières pour certains, photos curieuses quelquefois, moments spéciaux pris sur le vif, photos douloureuses, deux guerres sont passées par là laissant des traces.
1918 sur le front
La 2ème génération consciencieusement écrit les informations sur le bloc note prévu pour construire l'arbre généalogique que la 3ème génération mettra en marche sur ordi , elles se souviennent des grand-mères des grands-pères tout au moins ceux qui restaient après leur naissance, pour compléter certains manques la 3ème génération note au verso des noms, des dates suite aux indications de leur grand-mère ou de leur mère.
début XXe siècle
1925 une famille
1925 frère et sœurs
La grand mère première génération a quelquefois la larme à l'œil, les photos des années 40,50,60, 70 lui rappel son enfance et ses années ou elle était une jeune femme pleine d'allant et de projets avec son mari trop tôt disparu, elle le regarde il est jeune et fringant ne se doutant pas encore de ce qui l'attend, cette maladie insidieuse et destructrice.
Autour de la table la curiosité est bien présente, beaucoup d'explications sont demandées.
1918 1ère communiante
1910 1er communiant
1953 1ère communiante
Pendant ce temps la 4ème génération concentrée sur le smartphone fait marcher à toute vitesse ses pousses, les photos étalées sur la table l'intéresse guère elle a mieux à faire son jeu est bien plus prenant la concentration est nécessaire, le cerveau fonctionne à 200 à l'heure, son frère de quelques mois dort, un joli sourire sur les lèvres son landau à multiples fonctions est confortable, peut-être rêve t-il à son futur?..
1943
1958 - photo de rue
La jeune mère 3ème génération demande à sa fille de lui rendre un instant son smartphone elle veut prendre une ou deux photos et faire des selphies, elle rejoint les hommes sur le balcon qui sont en grande conversation ceux-ci sont branchés sur leur travail, leur dernière vacances, les réalisations concernant l'aménagement de leur habitat, ils ne parlent pas de politique ils se gardent bien d'aborder le sujet ces dernières années cela devient brûlant ils n'ont pas envie que la journée tourne au pugilat, eux aussi apprécient cette journée en famille ce lien est à conserver c'est trop précieux. La jeune femme les interpelle leur demandant de prendre la pause pour un petit flash avant de retourner dans la salle de séjour pour là aussi mettre en boîte grand-mère, tantes, sœurs, enfants.
Julie Fleurie
Un transporteur début XXe siècle
9 commentaires